La plateforme X de nouveau accessible au Brésil
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Le 8 octobre, la plateforme sociale X (anciennement Twitter) est redevenue accessible aux 22 millions d’utilisateurs brésiliens, après des semaines de suspension ordonnée par la Cour suprême. Ce retour met fin à un conflit juridique de plusieurs mois entre Elon Musk et la justice brésilienne.
Brasilia, le 9 octobre 2024 – Les Brésiliens peuvent à nouveau se connecter à X, après que le juge Alexandre de Moraes, membre de la Cour suprême, a levé la suspension imposée depuis le 30 août. Ce blocage avait été ordonné dans le cadre de la lutte contre la désinformation, une décision qui avait soulevé de vifs débats sur la liberté d’expression dans le pays. Ce mardi 8 octobre, le juge Moraes a donné 24 heures à l’Agence nationale des télécommunications (Anatel) pour rétablir l’accès, mettant fin à une période de restriction qui avait bouleversé des millions d’utilisateurs.
Dans sa décision, Moraes a précisé que les conditions légales avaient été respectées, notamment le paiement d’amendes totalisant 28,6 millions de réais (environ 4,8 millions d’euros) et la suppression de comptes liés à la diffusion de fausses informations, souvent associés à des figures d’extrême droite.
Un long bras de fer
La levée du blocage met fin à un différend judiciaire de plusieurs mois entre Elon Musk, propriétaire de X, et les autorités brésiliennes. En août, Musk avait annoncé la fermeture des bureaux de X au Brésil, bien que la plateforme soit restée accessible. Cependant, le 30 août, le juge Moraes avait ordonné la suspension de la plateforme pour non-respect des injonctions visant à supprimer des comptes accusés de propager de la désinformation.
Un rétablissement temporaire de l’accès avait été tenté le 18 septembre, suite à une modification technique qui avait contourné le blocage. Musk avait qualifié cet incident de « conséquence involontaire » d’un changement de serveur, mais le juge Moraes avait imposé de nouvelles sanctions.
En respectant finalement les exigences de la Cour, X a repris ses activités au Brésil, mettant ainsi fin à cet épisode tendu sur la régulation des réseaux sociaux dans le pays.
Wideberlin SENEXANT
Vant Bèf Info (VBI)