La mise en place du Conseil National de Sécurité est une nécessité selon l’Initiative de la Société Civile
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L’Initiative de la Société Civile (ISC), dans une note publiée ce mercredi, se dit préoccupée par la situation sécuritaire et sociopolitique actuelle du pays. Les gangs armés ont ignoré l’appel du Premier Ministre Garry Conille à déposer les armes, selon l’ISC, qui plaide pour la mise en place du Conseil National de Sécurité.
Port-au-Prince, le 7 août 2024– L’insécurité continue de sévir dans le pays malgré l’appel du gouvernement aux malfrats, qui continuent de semer la terreur sur le territoire national. Dans ce contexte, l’ISC a exprimé sa préoccupation dans une note de presse publiée en date du 7 août 2024. L’invitation du Premier Ministre aux détracteurs de déposer les armes et de reconnaître l’autorité de l’État a été ignorée, selon l’ISC, arguant que ces derniers ont préféré s’organiser pour résister et faire face à la mission multinationale.
L’ISC préconise au Conseil Présidentiel de Transition la mise en place du Conseil National de Sécurité pour faire face aux défis majeurs. « Leurs efforts doivent être à la hauteur de leurs responsabilités et du défi actuel, tant en termes de financement, d’effectifs, d’équipements, de munitions et d’expertise », peut-on lire dans la note.
La Coordination de l’ISC en a profité pour demander aux autorités étatiques de mener des enquêtes célères afin de faire la lumière sur les actes de corruption reprochés à certains dirigeants. La mise en place d’un organe de contrôle de l’action gouvernementale est recommandée pour permettre aux différents secteurs de la société de choisir des personnalités crédibles, compétentes et expérimentées pour superviser l’action du gouvernement.
Parmi les signataires de cette note, on peut citer Rony Desroches, Lionel Rabel, Magalie Georges et Marina Gourgue.
Face à ces propositions sur la mise en place du Conseil National de Sécurité, on se retrouve dans l’impérieuse nécessité de questionner l’existence et la mission du Haut Conseil de Transition instauré sous le gouvernement d’Ariel Henry. N’y a-t-il pas de comptes à rendre?
Came Stefada Poulard
Vant Bèf Info (VBI)