La crise haïtienne a des répercussions dans toute la région, affirme Antony Blinken

Société

Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a affirmé vendredi que la crise à laquelle fait face Haïti a des répercussions dans tout l’hémisphère occidental. Il s’est toutefois engagé à continuer à œuvrer pour la « réussite » d’’Haïti, qu’il présente comme un pays déprimé.

(FILES) In this file photo former US Deputy Secretary of State Antony J Blinken gives a joint press conference following a meeting with Foreign Affairs member of the anti-Islamic State coalition on June 2, 2015 in Paris. – US President-elect Joe Biden’s expected nomination of deeply experienced Antony Blinken for secretary of state highlights his message that a steady hand is back at the helm, in contrast to President Donald Trump’s ongoing but flailing attempts on November 23, 2020 to overturn the election. Biden is set to announce his first cabinet picks on Tuesday and the names being floated signal the Democrat’s overriding desire to lower the temperature in Washington and restore traditional US leadership abroad. (Photo by STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

Santo Domingo, le 7 septembre 2024. En conférence de presse hier vendredi dans la capitale dominicaine, avec le président dominicain Luis Abinader, le chef de la diplomatie américaine a souligné que « La situation a des répercussions dans tout l’hémisphère, à commencer par la République dominicaine, mais aussi aux États-Unis « .

M. Blinken affirme que la question d’Haïti est un défi et elle est très compliquée car elle traite de sujets qui remontent à de nombreuses années. Il affirme qu’il s’agit de problèmes très profondément enracinés.

Le chef de la diplomatie américaine a aussi annoncé une augmentation de l’aide humanitaire de 45 millions et il a promis d’œuvrer, lors de l’Assemblée générale des Nations Unies, pour augmenter les contributions internationales à la mission de sécurité.

Pour Antony Blinken, ce qui se passe en Haïti, qu’il appelle « ce pays appauvri » est avant tout une question de besoins humains et d’intérêts humains parce que « les gens souffrent beaucoup ». Il affirme que le peuple haïtien « mérite mieux ».

Le secrétaire d’État a, toutefois noté qu’il y a eu quelques progrès ces derniers mois suite à l’installation du gouvernement de transition et à l’arrivée du contingent de soldats kenyans, dans le cadre de la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MMS) pour aider la police nationale à faire face aux défis sécuritaires.

Il cite notamment le problème des gangs qui sèment la terreur en Haïti, en particulier dans la capitale, Port-au-Prince.

Dodeley Orelus

Vant Bèf Info (VBI)

Avec Diario Libre