La BID pourrait investir plus de 200 millions de dollars en Haïti cette année
Getting your Trinity Audio player ready...
|
La Banque interaméricaine de développement (BID) compterait investir en Haïti plus de 200 millions de dollars, en 2019, dans les domaines de l’énergie et de la construction. C’est le Président Jovenel Moïse qui en a fait l’annonce le 10 avril lors d’une conférence de presse, au salon diplomatique de l’aéroport international Toussaint Louverture, alors qu’il revenait d’un voyage du Panama.
Port-au-Prince, le 11 avril 2019.- Les 200 millions de dollars que la BID devrait octroyer à Haïti chaque année seront réexaminés, a souligné le Chef de l’État évoquant les problèmes de vices de procédures entre les deux (2) parties.
Le Président de la République dit avoir profité de son séjour au Pamana pour discuter de la question avec le numéro 1 de l’institution financière internationale, Luis Alberto Moreno qui l’a promis de travailler de manière à résoudre dans le plus bref délai ces problèmes.
À preuve, « plus de 200 millions de dollars seront investis cette année par la Banque interaméricaine de développement (BID), dans les secteurs de l’énergie et de la construction », a annoncé le premier mandataire de la Nation.
Le pays doit passer le cap de la destination humanitaire pour arriver à celle d’investissement, a dit le Président Jovenel Moïse qui a évoqué la gestion du parc industriel de caracole avec Luis Alberto Moreno. Le Chef de l’État a promis que « le gouvernement va mettre les bouchées doubles pour opérer des changements au niveau de cette industrie d’assemblage ». L’idée, avance t-il, c’est de préserver les 12 mille emplois y existant et d’attirer d’autres investissements sur le site.
Encore une fois, le locataire du Palais national a appelé tous les secteurs de la vie nationale à mettre de côté leurs divergences, en soulignant qu’Haïti mérite mieux que cela. Les investisseurs veulent venir en Haïti, mais l’argent a peur du bruit, a regretté le Président de la République.
Pour attirer les investissements étrangers, la sérénité et les infrastructures s’avèrent nécessaires, a conclu Jovenel Moïse.
Vant bèf info (VBI)