Justice: Défenseurs Plus questionne le silence des autorités sur double assassinat du 3 avril 2000

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Le 3 avril 2000, des hommes armés ont assassiné lâchement le Directeur Général de radio Haïti Inter, le journaliste Jean Léopold DOMINIQUE et le gardien de la station, Jean-Claude LOUISSAINT. 23 ans après, où en est-on avec ce dossier ?, se demande l’organisation de droits humains.

Port-au-Prince, le 3 avril, 2023.- « Les assassins et les commanditaires ne sont toujours pas identifiés par la justice. Personne n’a été jugé pour ce double crime. C’est l’impunité totale dans ce dossier comme dans beaucoup d’autres. Combien de ces assassins sont devenus les grands commis de l’État ? », se demande Collectif.

De l’avis de cette entité, le constat est clair, les criminels sont devenus encore plus nombreux, plus cruels, plus arrogants et menacent constamment la sécurité de tous et de toutes.

Haïti a connu ces 23 ans d’impunité en enregistrant des crimes les uns plus odieux que d’autres. D’autres journalistes et travailleurs de la presse ont suivi Jean Léopold DOMINIQUE et Jean-Claude LOUISSAINT dans cette liste sombre de victimes d’assassinats sans que justice ne soit rendue.

L’organisation de défense des droits humains dénonce le fait que les juges et les parquetiers n’aient jamais assumé leurs responsabilités pour rendre justice aux justiciables.

« L’impunité règne en maître et alimente constamment la criminalité et les violences de toutes sortes dans le pays. Les citoyens et les citoyennes sont aux abois. Les droits fondamentaux sont foulés aux pieds et les libertés publiques sont confisquées par les groupes armés avec la complicité tacite du gouvernement de facto depuis 21 mois, ainsi que la complicité de certaines autorités judiciaires », a déploré l’organisation dans une note en date du 3 avril 2023.

Vant Bèf Info (VBI)