Justice : 18 ans plus tard, la société pleure encore l’assassinat de Jean Léopold Dominique

Port-au-Prince, le 4 avril 2018.- Plusieurs personnalités politiques, de la corporation des journalistes et de la société civile ont dénoncé, hier mardi 3 avril, la lenteur de la justice haïtienne dans le dossier du double assassinat du journaliste Jean Léopold Dominique et du gardien de la station, Jean Claude Louissaint, le 3 avril 2000.

Le journaliste Jean Léopold Dominique (archives)

Pour marquer les 18 ans de ce double assassinat, le Coordonnateur de SOS journaliste, Joseph Guyler Cius Delva a déposé une gerbe de fleur devant les locaux de la radio Haïti inter.

Joseph Guyler C. Delva a informé que le « dossier poursuit son petit bonhomme de chemin » malgré les obstacles rencontrés. « Actuellement la Cour de cassation est amputée de près de la moitié de son effectif et elle ne peut pas siéger pour faire avancer le dossier », a expliqué le Coordonnateur de SOS journaliste.

De son côté, le co-directeur du collectif des Défenseurs plus, Antonal Mortimé a invité les autorités judiciaires à sortir de leur lenteur afin de rendre justice aux proches de Jean Léopold Dominique et de Jean Claude Louissaint. Antonal Mortimé a déclaré qu’il est temps que la justice trouve les auteurs intellectuels et les criminels de cet assassinat.

Pour sa part, le député Abel Descolines dénonce une absence de volonté politique d’enquêter sur « les crimes politiques perpétrés dans le pays ».

Abel Descolines dit faire le triste constat de la persistance des différents pouvoirs de ne pas diligenter des enquêtes sérieuses concernant les « crimes politiques ».

Vant bèf info (VBI)