Journée mondiale de la santé : l’insécurité menace gravement l’accès aux soins, alerte le RHJS

Getting your Trinity Audio player ready...

À l’occasion de la Journée mondiale de la santé, la secrétaire générale adjointe du Réseau Haïtien des Journalistes de la Santé (RHJS), Wooselande Isnardin, a tiré la sonnette d’alarme sur les conséquences de l’insécurité généralisée sur le droit fondamental à la santé en Haïti. Dans un contexte marqué par l’effondrement des services publics, elle appelle les autorités à agir en urgence pour garantir la sécurité des citoyens.

Port-au-Prince, le 7 avril 2025 – « Le droit à la santé est en péril. Les femmes et les enfants vivent dans des conditions inhumaines dans les camps de déplacés. Ils dorment à même le sol, sans eau potable ni soins. Chaque jour, des femmes sont victimes de violences sexuelles », a déclaré Wooselande Isnardin dans un message adressé à l’État haïtien.

Alors que la Journée mondiale de la santé, célébrée chaque 7 avril depuis 1950, vise à promouvoir un accès équitable aux soins, la réalité haïtienne reste sombre. L’hôpital de l’Université d’État d’Haïti (HUEH), principal centre hospitalier du pays, a été récemment vandalisé par des membres de la coalition de gangs « Viv Ansanm ». Seul l’Hôpital La Paix continue à fonctionner partiellement, débordé par l’afflux de patients aux ressources limitées.

Dans ce climat d’insécurité, les structures sanitaires sont paralysées, le personnel médical menacé, et les patients contraints de renoncer aux soins. L’appel du RHJS vient rappeler que la santé ne peut être garantie sans sécurité, et que l’État haïtien a l’obligation de protéger ses citoyens les plus vulnérables.

Jean Allens Macajoux
Vant Bèf Info (VBI)

Un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *