Joseph Harold Pierre : » La résolution de l’ONU n’aura aucun impact sur les groupes armés »
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La résolution approuvée par le Conseil de sécurité des Nations Unies n’aura aucune incidence sur les gangs armés opérant dans le pays.C’est du moins ce qu’avance le politologue Joseph Harold Pierre. Le Professeur d’universités évoque plusieurs élements pour étayer sa position.
Port-au-Prince, le 25 octobre 2022.- Le régime de sanctions que comporte la résolution du Conseil de Sécurité allant du gel des avoirs, à l’interdiction de vogayer et à l’embargo sur les armes.
Ces mesures n’auront aucun impact sur les élèments appartenant au bandes armées, de l’avis de l’expert en Economie.
D’abord, les membres des groupes armées se déplacent presque pas à l’intérieur du pays, alors que dire de voyager vers des territoires étrangers, s’interroge-t-il.
De plus, le professeurs d’universités doute fort que les individus armés disposeraient des avoirs en leur propre nom. Des prête-noms pourraient être la stratégie utlisée pour garder leur fortune acquise des activitiés criminelles, pense-t-il.
Le trafic illegal d’armes est un fléau pour toute la région caraibéenne et de l’Amérique Latine. Sur la base de ce constat, il serait difficile d’enrayer le commerce illicite d’armes sans une assistance de l’internationale pour aider le pays à contrôler ses ports et aéroports, soutient M. Pierre.
Par ailleurs, le professeur Joseph Harold Pierre croit que dans l’état actuel, la police nationale n’est pas à même de combattre les gangs armés.
Sur ce point, il souligne que la police nationale est numériquement faible et ne dispose pas de capacité technique pour combattre les gangs armés.
L’économiste Haïtien évoque l’incapacité du pays à mobiliser les ressources nécessaires pour assumer les dépenses de sécurité publique.
D’un autre côté, Joseph Harold Pierre insiste sur une absence de volonté politique pour venir à bout des groupes de criminels.
En guise de solution, le politologue réaffirme sa position en faveur d’une intervention militaire orientée par un gouvernement servant d’interface valable pour défendre les intérêts supérieurs de la nation.
Jean Allens Macajoux
Vant Bèf Infos ( VBI)