Joe Biden accorde la grâce présidentielle à son fils Hunter : une décision controversée

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Le président des États-Unis, Joe Biden, a accordé dimanche soir une grâce présidentielle complète à son fils Hunter Biden, condamné en septembre pour possession illégale d’armes à feu et fraude fiscale. Cette décision, survenue à quelques semaines de la fin du mandat présidentiel, a provoqué une onde de choc à travers le pays et relancé le débat sur l’éthique politique.

Washington, lundi 02 décembre 2024

Hunter Biden avait été reconnu coupable par un tribunal fédéral du Delaware pour avoir menti lors de l’achat d’une arme à feu en 2018, alors qu’il était sous l’emprise de substances illicites. Les accusations pesant contre lui pouvaient entraîner une peine de prison allant jusqu’à 25 ans.

Dans un communiqué publié peu après l’annonce de la grâce, le président Biden a défendu sa décision, affirmant avoir respecté son engagement de ne pas interférer dans les affaires judiciaires. J’ai dit que je n’interférerai pas avec les décisions du ministère de la Justice et j’ai tenu parole, même lorsque j’ai vu mon fils être poursuivi de manière sélective et injuste, a-t-il déclaré.

Cependant, il a dénoncé ce qu’il considère comme une manipulation politique. Selon lui, les accusations portées contre Hunter Biden auraient été fabriquées par des opposants politiques, visant à affaiblir sa présidence. Aucun observateur impartial ne pourrait conclure autrement : Hunter a été ciblé uniquement parce qu’il est mon fils, a ajouté Joe Biden.

Hunter Biden, de son côté, a exprimé sa reconnaissance envers son père tout en promettant de tourner cette épreuve en une mission pour aider les autres. « J’ai pris la responsabilité de mes erreurs durant les jours les plus sombres de mon addiction. Ces erreurs ont été exploitées pour humilier et attaquer ma famille à des fins politiques », a-t-il déclaré.

Cette grâce présidentielle suscite déjà de nombreuses réactions, divisant l’opinion publique et les analystes politiques. Si certains saluent un geste de compassion, d’autres y voient un précédent dangereux, remettant en question l’impartialité et l’indépendance du pouvoir exécutif.

Jean Gilles Désinord
Vant Bèf Infos (VBI)

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