JFK : de nouveaux documents relancent les théories sur l’assassinat

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La publication de milliers de documents liés à l’assassinat de John F. Kennedy par l’administration Trump ravive l’intérêt pour cette affaire vieille de 62 ans. L’écrivain Gerald Posner, spécialiste du sujet, a analysé ces archives et partage ses conclusions.

L’assassinat du président John F. Kennedy, survenu le 22 novembre 1963 à Dallas, continue de fasciner. La publication récente de milliers de documents par le gouvernement américain relance les débats sur l’implication éventuelle d’une « petite faction » au sein de la CIA.
L’écrivain et journaliste Gerald Posner, auteur de Case Closed: Lee Harvey Oswald and the Assassination of JFK, a étudié près de 22 000 pages des nouveaux dossiers. Dans une interview accordée au New York Post, il affirme ne pas avoir trouvé de révélations majeures. « Je n’ai encore rien vu de véritablement révolutionnaire », confie-t-il. « Mais cela ne signifie pas qu’il n’y a rien de nouveau. »
Parmi les informations intrigantes figurant dans ces archives, un mémorandum de juin 1967 évoque Gary Underhill, un ancien officier du renseignement militaire américain. Selon ce document, Underhill aurait fui Washington, D.C., dans un état d’agitation extrême après l’assassinat de Kennedy. Il aurait confié à un ami qu’une « petite bande » au sein de la CIA était impliquée dans le crime.
Underhill a été retrouvé mort en mai 1964, une balle dans la tête. Les autorités ont conclu à un suicide, mais ses déclarations passées alimentent encore aujourd’hui les spéculations.
Pour Gerald Posner, l’un des aspects les plus troublants de cette publication est la durée pendant laquelle ces documents sont restés confidentiels. « Pourquoi ont-ils été gardés secrets pendant tant d’années ? C’est assez absurde », estime-t-il.
Bien que ces archives ne révèlent pas de preuves irréfutables d’un complot, elles rappellent que l’assassinat de JFK reste l’un des plus grands mystères de l’histoire américaine. Une énigme qui continue d’alimenter les théories, plus de six décennies après les faits.
Yves Manuel
Vant Bèf Info
Avec New York Post