Insécurité: plus de trente blessés par balles admis à l’Hôpital Lapaix
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En seulement quatre jours, l’Hôpital Universitaire de la Paix (HUP) a accueilli près de trente-six personnes blessées par balles. Cette hausse de plaies spécifiques résulte de l’escalade de la violence des groupes armés, rapporte le Dr Paul Junior Fontilus, directeur médical de l’HUP.
Delmas, le 14 novembre 2024.- Des blessés se comptent par dizaine depuis le déferlement de la violence armée soit du 11 au 15 novembre chaque jour, des blessés, victimes de violences armées en augmentation dans la capitale, affluent vers l’Hôpital Universitaire de la Paix.
Avant cette escalade de la violence des gangs, l’HUP recevait en moyenne deux blessés par balles par jour, a expliqué le Dr Paul Junior Fontilus.
Depuis le début de cette semaine, les menées des groupes armés entraînent la multiplication des cas, de personnes blessées, recensés au service des urgences de l’HUP. Jusqu’à ce jeudi 14 novembre, dans la matinée, l’hôpital a admis 36 personnes blessées par balles.
Un décès a été enregistré. La victime a succombé des suites de ses blessures, après son arrivée à l’institution sanitaire, selon le médecin.
Par ailleurs, l’hôpital est dépassé par les événements. Tous ses services, notamment la maternité et la pédiatrie, regorgent de patients.
Ces services fonctionnent au-delà de leur capacité d’accueil, a souligné le Dr Fontilus. Cette pression sur l’HUP est due à l’arrêt des activités de plusieurs structures sanitaires dans la zone métropolitaine, dont l’Hôpital Général.
Besoins en carburant et produits anesthésiques
Le personnel médical de l’Hôpital Universitaire de la Paix s’efforce de fournir les soins nécessaires aux patients. Cependant, l’hôpital fait face à certains besoins pour assurer son fonctionnement. Il manque de carburant pour alimenter ses génératrices et nécessite également des produits anesthésiques pour continuer la prise en charge des patients qui arrivent régulièrement, a précisé le Dr Paul Junior Fontilus.
Il est à noter que les actes de violence armée se poursuivent dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, et la possibilité de recevoir autant de cas à l’hôpital demeure.
Jean Allens Macajoux
Vant Bèf Info ( VBI)