Il faut administrer le ministère de la Justice

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Les politiques de la justice reviennent avec leurs vieilles pratiques. Ils préparent déjà l’opposition.

Alors que le pays souffre de tous les maux, qu’il vient à peine de constituer un gouvernement, les juges du blocage promettent de rejoindre les commissaires de la crise.

Sous la Présidence de feu Jovenel Moïse, la justice a utilisé ses pouvoirs contre la population pour combattre M. Moïse. C’était presque toujours la grève. En opposition au bon sens et aux principes fondamentaux du droit. Je vous laisse imaginer des chirurgiens en grève.

Mais il n’y a pas que ces politiciens à blâmer dans l’affaire. Il y a ceux qui sont chargés de faire fonctionner l’administration.

Le ministère de la Justice a besoin d’être administré. C’est une ineptie d’engager un joueur dans votre équipe qui n’a que le seul but de vous empêcher de jouer. C’est le cas des commissaires du gouvernement en Haïti, depuis quelque temps, qui n’ont aucune notion de grammaire. Ce qui les fait imaginer qu’ils peuvent être de l’opposition. Alors qu’ils sont des commis du gouvernement auquel ils entendent s’opposer.

Pour les magistrats de siège, c’est une autre histoire. Le mal est plus profond. Ces derniers souffrent vraisemblablement d’un défaut d’études. À moins que la pathologie soit psychologique. Peu importe que vous ayez fait de bonnes études ou pas, à la fac de Droit, même debout, on vous a raconté que le service public est continu et ininterrompu. Et la justice en est. Que des magistrats qui touchent et (re)touchent leurs salaires se proposent de surcroît la grève comme soutien, cela en appelle au constat de leur mission. Si les responsables respectent la population comme souverain.

À Canaan ou Martissant, on ne verra jamais l’absence de soldats aux postes de péage, sous prétexte de revendication. L’État a des leçons à apprendre.

Stricto sensu, d’un point de vue juridique, la contestation des conditions de travail entraîne la cessation de la relation de travail. Je l’ai écrit plusieurs fois. Car, si de nouvelles conditions ne sont pas trouvées, donc une nouvelle entente, cesse le contrat.

Ces menaces de grève et toutes ces grèves nous rappellent une chose au moins: l’État haïtien ne supervise pas. Sinon pourquoi payer ces juges qui ne siègent pas, ne rendent pas de décision? Un contrôle de qualité justifierait de meilleures conditions de travail des magistrats. Mais pas pour ces juges qui viennent en retard, si jamais ils viennent, et qui ont ont pour seul refrain: « vu l’heure avancée, je lève le siège. »

Il faut remplacer les pièces défectueuses.

Jean Junior Tibère
Vant Bèf Info (VBI)

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