Haiti-Violences : 107 homicides recensés à Bel-Air en 2019, selon Viva Rio

Getting your Trinity Audio player ready...

La problématique liée à l’évolution de la violence communautaire persiste en Haïti. En 2019, l’organisation non gouvernementale brésilienne, Viva Rio affirme avoir denombré pas moins de 107 cas d’homicides, rien que dans la communuauté de Grand Bel-Air, quartier de Port-au-Prince, la capitale haïtienne.

Port-au-Prince, le 24 janvier 2020:-Jadis quartier des colons et des gens aisés, en raison de la qualite de vie qu’il offrait, ces maisons de plusieurs galeries, caractéristiques des maisons européennes dans les Antilles, ainsi que les routes larges dont il disposait, Bel-Air est devenu au fil des ans, un quartier pauvre de la capitale haïtienne. La criminalité est généralisée et les meurtres créent la panique parmi la population locale.

En effet, victime de l’instabilité politique, le Bel Air devient le théâtre de drames sanglants. S’il est vrai que la situation de la violence s’était plutôt améliorée au cours des dernières années, les récentes turbulences ont remué le couteau dans la plaie. Et cet état de fait, le bilan de Viva Rio, une organisation non gouvernementale brésilienne oeuvrant dans la zone, sur la situation de la violence le confirme.

Au total, 107 cas d’homicides sont recensés au niveau de ce quartier pour l’année 2019. Les plus grand nombres, ont été quantifés au cours des mois de février (17), avril (15), octobre (13) et décembre (12). La situation est préoccupante.

“Plus que jamais la réduction des violences dans les zone urbaines s’avère nécessaire et incessante” cri, Pedro Broun, coordonateur de programme à Viva Rio, au micro d’un reporteur de Vant Bèf Info (VBI). Ainsi, l’ONG se propose-t-elle de poursuivre ses actions en ce sens, en renforçant ces projets mis en place et ou de réhabilitation des terrains de sport dans les différents quartiers de Port-au-Prince, également en maintenant ces programmes de formation pour les jeunes.

De son coté, la Police Nationale d’Haiti, à travers sa composante Police Communautaire, entend elle aussi continuer à poser des actions, de manière à réduire au maximum, le niveau des violences au sein des communautés.

Toutefois, l’inspecteur, Jimmy Francois, responsible de cette structure policière, en a profité pour évoquer le caractère transversal que revait la lutte contre la criminalité et ses dérivés. L’inspecteur François plaide en faveur d’une implication plus effective des autres secteurs de l’État, également concernés par ce problème.

Vant Bèf Info (VBI)