Haïti : une organisation de normaliens et d’éducateurs alerte sur l’impact de la violence des gangs sur les écoles

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L’Union Nationale des Normaliens/liennes et Éducateurs/trices (UNNOEH) exprime dans une note sa profonde inquiétude face aux conséquences de l’escalade de la violence des gangs sur le système éducatif. L’organisation syndicale appelle à un front commun pour protéger les écoles et garantir l’accès à l’éducation.

Port-au-Prince, le 8 mars 2025 – L’UNNOEH dénonce la fermeture forcée de plusieurs établissements scolaires en raison de l’insécurité. Les élèves, les enseignants et le personnel administratif sont directement menacés par les violences des groupes armés.
l’inaction des autorités face à la crise
L’organisation critique vivement l’inaction du gouvernement, malgré les appels à l’aide des citoyens. Selon l’UNNOEH, les dirigeants sont plus interessés par leurs intérêts personnels que par le bien-être collectif.
Elle regrette que l’extrême gravité de la situation et son impact négatif sur l’éducation ne suffisent pas à mobiliser les autorités, notamment le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle. Aucune mesure concrète n’a été prise pour permettre à tous les secteurs dont l’école de fonctionner normalement, a déploré l’organisation syndicale.
Un appel à la mobilisation générale
Dans cette note signée par son coordonnateur général, Kensone Délice, l’UNNOEH exhorte la société haïtienne, en particulier la communauté éducative, à s’unir pour défendre le droit à l’éducation. L’organisation plaide pour une mobilisation collective en faveur de la protection des écoles et de la libération du système éducatif de l’emprise des gangs.
Jean Allens Macajoux
Vant Bèf Info (VBI)