Haïti – Société : L’État haïtien se défend dans le conflit terrien lui opposant à la famille El Saieh
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L’état haïtien, a travers la Direction Générale des Impôts (DGI) n’a aucune responsabilité dans le conflit lui opposant à la famille El Saieh, propriétaire du terrain, situé à l’avenue du Chili (Port-au-Prince) ou devront être construits les futurs bâtiments du Lycée Jean Jacques Dessalines. Le directeur du domaine à la DGI, Raymond Michel, évoque la mésentente entre les héritiers de l’espace, comme étant à l’origine du problème.
Port-au-Prince, le 14 février 2020.- Une vidéo montrant des agents de l’unité de sécurité générale du palais national (USGPN) aux prises avec des héritiers, El Saieh, est devenue virale sur les réseaux sociaux. La scène a été filmée lors de la visite lundi dernier, à l’avenue du Chili, quartier de Port-au-Prince, du Président de la République Jovenel Moise, sur le site déclaré d’utilité publique, dans la perspective de la construction du Lycée Jean Jacques Dessalines.
Offusqués, les propriétaires du terrain entendaient exprimer au Chef de l’Etat leur désaccord en ce qui concerne la manière dont le processus d’expropriation a été enclenché. Interrogé environ 4 jours après sur ce sujet, le directeur du domaine à la Direction Générale des Impôts (DGI) rejette en bloc ses accusations.
« Nous avons suivi la procédure d’expropriation telle qu’elle prescrite dans la loi » à fait savoir l’ingénieur, Raymond Michel au micro d’un reporteur de Vant Bèf Info (VBI). « Le processus suit son cours, en attendant de trouver un accord avec les propriétaires du terrain, sur la quantité d’argents à leur offert » a de plus indiqué monsieur Michel.
A en croire le responsable du domaine à la DGI, les difficultés qui existent dans le cadre de cette affaire ne relèvent pas de la responsabilité de l’Etat haïtien, mais de celle des propriétaires de l’espace. L’ingénieur Michel s’est dit, en effet, étonné de constater que certains héritiers suivent le cours légal du processus d’expropriation en déposant, à la DGI, leur titre de propriété, alors que d’autres, au contraire choisissent la voix de la contestation.
Vant Bèf Info (VBI)