Haïti/ Santé: Les Nations -Unies mettent en garde contre un eventuel rebond des maladies épidémiques
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La pandémie de COVID-19 perturbe le système de santé en Haïti, où il y a une augmentation potentielle du nombre de personnes à risque de contracter d’autres maladies évitables de nature épidémique en raison de l’incidence du coronavirus, a révélé un rapport du Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) en Haïti, publié le mercredi 2 septembre 2020.
Port-au-prince , le jeudi 3 septembre 2020._ «Une résurgence de maladies évitables par la vaccination (telles que la diphtérie, la rougeole et la polio) ajouterait un fardeau supplémentaire à un système de santé déjà sous la pression de la COVID-19», c’est entre autres ce qu’ on peut lire dans le document.
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Cette situation pourrait entraîner une augmentation de la morbidité et de la mortalité, notamment chez les enfants et autres groupes vulnérables », a précisé le rapport préparé par le Bureau des Nations -Unies pour pour la Coordination des Affaires Humanitaires en Haïti ( OCHA).
Entre janvier et mai 2020, le nombre d’enfants ayant reçu la troisième dose du vaccin pentavalent, qui protège contre la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, a été réduit de 16%, par rapport à la même période en 2019.
En 2020, il y a également eu des réductions significatives du nombre d’enfants ayant reçu le vaccin antipoliomyélitique inactivé (14% de moins) et la première dose du vaccin contre la rougeole et la rubéole (8% de moins).
«Ces statistiques sont préoccupantes car elles suggèrent une augmentation possible du nombre de personnes à risque de contracter des maladies sujettes à des épidémies», a indiqué le document.
Toujours selon le document, au cours du deuxième trimestre 2020, le nombre d’enfants admis dans les centres de prise en charge de la malnutrition a diminué dans tout le pays, avec 9 536 mineurs au premier trimestre contre 6 460 pris en charge au deuxième.
D’un autre côté , le texte indique que «des informations erronées sur le coronavirus circulent, même à travers les réseaux sociaux, et qu’il existe un certain niveau de méfiance à l’égard du système de santé publique et du gouvernement», alors que la population porte rarement des masques et les mesures de distanciation sociale ne sont souvent pas respectées ou difficiles à suivre dans de nombreux ménages.
Bien que des efforts importants soient déployés pour répondre à la pandemie de COVID-19, la crise continue d’exacerber les problèmes de santé actuels », a conclu le rapport.
Vant Bèf Info ( VBI)