Haïti / Protestation / Diplomatie Les États-Unis condamnent les actes de violence lors des manifestations

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Les États-Unis d’Amérique, dans un communiqué de presse, disent condamner les actes de violence qui continuent de se produire tant dans la capitale haitienne que dans plusieurs autres villes du pays, lors des manifestations. Ces fusillades, tueries et incendies criminels causent non seulement du tort aux citoyens haïtiens, mais ils augmentent aussi l’instabilité économique et sociale et prolongent l’arrêt des activités quotidiennes du peuple haïtien, en particulier les activités scolaires.

Port-au-Prince, le 27 octobre 2019.- L’ambassade amaricaine à Port-au-Prince a condamné les actes de violence enregistrés en marge des manifestations visant à réclamer la démission du président Jovenel Moïse.

Des incidents, pour le moins regrettables, qui causent du tort aux citoyens haïtiens et qui augmentent l’instabilité économique et sociale tout en prolongeant l’interruption des activités au quotidien du peuple haïtien en particulier les activités scolaires, a souligné le document diplomatique.

Des pneus enflammés à l’entrée de l’ambassade du Canada ce dimanche 27 octobre pendant une manifestation à Delmas

Par ailleurs, les États-Unis affirment reconnaitre le droit des citoyens de revendiquer de manière pacifique ainsi que la liberté d’expression.

Toutefois, ils demandent aux citoyens haïtiens de se faire entendre de manière pacifique en rejetant la violence. 

Les Etats-Unis disent également supporter les aspirations du peuple haitien à une vie meilleure, précisant que celles-ci doivent être atteintes grâce à une solution inter- haïtienne, non-violente, démocratique et à travers un dialogue inclusif. 

Les États-Unis exhortent les dirigeants politiques et économiques à travailler avec la société civile afin d’aboutir à une solution pacifique et démocratique. 

Washington souligne aussi que l’absence manifeste de mesures urgentes visant à sortir le pays de l’impasse politique prolongée dans laquelle il se trouve, est de plus en plus inquiétante ainsi que son impact négatif croissant sur la sécurité publique, l’économie et la distribution de l’aide humanitaire.

Les Etats-Unis avaient récemment appelé les acteus au dialogue pour sortir le pays de la crise. Un appel rejeté par la branche radicale de l’opposition qui ne jure que par la démission « sans condition » du président Jovenel Moïse.

Vant Bèf Info (VBI)