Haïti/ Politique : Quel exécutif pour l’après-Jovenel Moïse? Le Parti PLANSPA préconise le dialogue
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Exécutif bicéphale ou monoséphale : Le Parti PLANSPA (Plateforme Nationale du Secteur Populaire Haïtien) s’en remet à une entente politique. Seul un accord politique peut dénouer la crise, argue son leader national, le professeur Dieudonné Lherisson, invitant donc les protagonistes à s’asseoir autour d’une table pour sortir le pays du bourbier.
Port-au-Prince le 30 juillet 2021 :- Comment gérer l’après-Jovenel ? La classe politique haïtienne, qui pourtant avait longtemps combattu l’élu du PHTK (Parti Haïtien Tèt Kale), tâtonne.
D’une proposition à une autre, le pays se retrouve dirigé uniquement par un premier ministre.
Un exécutif monocéphale, soutenu vraisemblablement par une frange de la communauté internationale dont les Etats-Unis d’Amérique.
Une situation que déplorent certaines structures politiques qui se disent attachées à l’article 133 de la constitution de 1987 qui prévoit un exécutif à deux têtes: un président et un premier ministre.
La question fait débat. Et tandis que la plupart des partis de l’opposition insistent sur la nécessité d’une présidence provisoire, le Parti PLANSPA (Plateforme Nationale du Secteur Populaire Haïtien) préconise l’entente.
« Il faut un accord politique qui définit clairement quel exécutif dirigera le pays » a fait savoir le professeur, Dieudonné Lhérisson, coordonateur national du Parti PLANSPA.
Cette structure, proche du PHTK, croit toutefois nécessaire que soit mis en place un autre gouvernement et un nouveau Conseil Électoral Provisoire (CEP) dans la perspective de l’organisation des prochaines élections.
Bien qu’il ait été nommé par le président Jovenel Moise avant son assassinat, Ariel Henry ne fait pas consensus. Sa présence à la Primature ainsi celle de l’équipe qu’il a constituée sur demande du Core Group (un groupe d’ambassadeurs étrangers mais influants), risque de faire durer la crise encore d’avantage.
Il s’avère que l’assassinat du désormais ex-président de la République plonge le pays dans une grande confusion, reconnait le professeur Lhérisson.
Il dit croire que seul le dialogue peut ouvrir la voie à une solution concertée dans l’intérêt du pays.
Vant Bèf Info (VBI)