Haïti – Mandat de Jovenel Moïse : L’Homme politique Mackenson Cangé défend le 7 février 2022

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Le juriste et homme politique Mackenson Cangé, se faufile dans le débat autour de la date butoir de la fin du mandat présidentiel de Jovenel Moïse. Il s’arrange du côté des défenseurs du 7 février 2022.

ex- candidat aux élections du second degré tenue en Haïti en 2016 , a brandi l’article 134.1 de la Constitution haïtienne pour asseoir son argumentaire conernant l’échéance du mandat du président Jovenel Moïse. Pour le juriste, se référant à cet article de la loi mère , il ne fait aucun ombre de doute que le mandat du chef de l’État prendra fin le 7 février 2022.

Port-au-Prince, le 18 juin 2020.- Le débat portant sur l’échéance du mandat du président de la République Jovenel Moïse, continue de défrayer la chronique au sein de la classe politique haïtienne. Hommes de loi, constitutionnalistes, analystes politiques, partisans et opposants, entre autres, opinent différemment sur la question.

C’est dans cette optique que le juriste et homme politique Mackenson Cangé a accordée ce jeudi, une interview exclusive à la rédaction de Vant Bèf Info (VBI) dans le but de fixer sa position sur la question.

_ »Au regard de l’article 134-1 de la Constitution amendée du 29 mars 1987 et selon les acquis démocratiques, le mandat de 5 ans du président Jovenel Moïse arrivera à terme le 7 février 2022, a t-il argumenté. Selon M. Cangé, Jovenel Moïse avait été investi dans ses fonctions le 7 février 2017″.

Les résultats des élections présidentielles de novembre 2016 ont été proclamés en janvier autorisant ainsi M. Moïse à prêter serment le 7 février 2017.

Selon les dires de Mackenson Cangé, l’opposition et l’opinion publique n’ont pas besoin d’agiter la question et en faire un faux débat en faisant allusion aux articles 134, 2, 134, 3 entre autres. Sur cette base, Mackenson Cangé invite les protagonistes à se préparer davantage pour se présenter aux prochaines élections.

Réagissant autour de la réforme constitutionnelle envisagée par le locataire du palais national, M.Cangé a laissé entendre qu’il s’agira d’une nouvelle perspective pour les jeunes, un nouveau projet de société égalitaire incluant toutes les couches du pays .

En ce qui a trait aux critiques de certains acteurs à l’égard de la communauté internationale qui promeut l’idée d’une réforme constitutionnelle comme solution à un retour à la normalité institutionnelle , l’homme politique a conclu en ces termes « Pas de dictée ni d’ingérence de la part de la communauté intertionnale comme veulent le faire croire certains secteurs de la vie nationale ».

Vant Bèf Info (VBI)