Utilisation des drones kamikazes : un remède efficace contre les gangs armés ?

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Depuis plusieurs mois, Haïti fait face à une montée de la violence liée aux gangs armés qui contrôlent une grande partie du pays, notamment la zone métropolitaine de Port-au-Prince. En réponse à cette situation, les autorités haïtiennes ont recours à des solutions innovantes pour lutter contre ces groupes criminels, dont l’utilisation de drones kamikazes, devenus un outil redoutable dans cette bataille.

Port-au-Prince, le 19 mars 2025.
Les gangs, un fléau pour la population haïtienne
Les gangs armés continuent de semer la terreur dans le pays. Vols, viols, pillages et enlèvements sont devenus monnaie courante. Les malfaiteurs ont même développé une nouvelle stratégie pour expulser les habitants de leurs maisons. Cette violence a profondément perturbé la vie quotidienne des citoyens, qui appellent désespérément à l’aide.
Dans certains quartiers, l’absence de forces de l’ordre rend les citoyens complètement vulnérables, soumis à la volonté des gangs, par crainte de représailles, étant donné la brutalité de ces derniers.
C’est dans ce climat de terreur que les drones kamikazes trouvent leur place. Ces appareils, équipés d’explosifs, sont capables de cibler avec précision les repaires des gangs ou leurs membres. Une nouvelle stratégie qui a semé la peur parmi les criminels, qui surveillent désormais le ciel pour repérer les drones.
Les drones kamikazes : une réponse stratégique
Les drones kamikazes, bien que leur utilisation reste récente en Haïti, n’est pas totalement la solution au grand banditisme atteignant une ampleur inquiétante, au point que des institutions étatiques se voient dans l’obligation de déménager du centre-ville, quel contraste!
Une technologie à double tranchant
Cependant, l’utilisation des drones kamikazes soulève des préoccupations. D’abord, la régulation de cette nouvelle forme d’opération est incertaine. Bien que leur efficacité contre les gangs soit avérée, il existe un risque que ces drones soient détournés par des acteurs malveillants, au service des criminels. En effet, ils pourraient être utilisés pour des attentats, de l’espionnage ou des attaques contre des civils, ce qui compliquerait davantage la situation déjà catastrophique.
De plus, l’introduction de cette technologie militaire sophistiquée dans un pays déjà fragilisé par des décennies de crise politique et sociale pourrait accentuer la violence au lieu de l’atténuer. La question se pose aussi de savoir si ces drones ne seraient pas utilisés à des fins politiques ou dans des règlements de comptes entre groupes d’intérêts, étant donné les rumeurs selon lesquelles ils seraient placés sous le contrôle direct de la primature et des autorités politiques.
Un espoir fragile mais tangible
L’utilisation des drones kamikazes dans la lutte contre les gangs en Haïti offre un espoir fragile mais réel de rétablir l’ordre dans un pays ravagé par la violence. S’ils sont gérés correctement, ces appareils pourraient être un atout précieux pour les forces de l’ordre, leur permettant de lutter efficacement contre les criminels tout en minimisant les pertes humaines.
Toutefois, la question de l’éthique et de la régulation de cette technologie reste un défi majeur. Le porte parole adjoint de la police Lionel Lazarre a d’ailleurs annoncé la mise en place d’un bureau consacré à la gestion de drones.
À ce stade il incombe aux autorités haïtiennes de veiller à ce que cet outil de dernier recours ne se transforme pas en un instrument de violence incontrôlée dans une république déjà morcelée.
Jean Gilles Désinord
Vant Bèf Info (VBI)
Anpil Ayisyen vole anlè; bat bravo lakontantman akoz zafè dwòn kamikaze yo itilize kont ti mesye viv ansanm yo , sa vle di yo vle fè santi : * Move maladi , Move remèd * kesyon k’ap poze ki koz maladi Peyi Dayiti menm ? sak fè nou pa chèche konnen koz maladi nou an pito : * Si quelqu’un voit des malheurs s’abattent sur lui, qu’il examine donc ses actes…* Sa yo se pawòl ki ekri nan liv sekrè oubyen anal lwa kama-a. Ebyen puiske yo konn rezoud konfli pa konfli, puiske yo konn rezoud pwoblem san avèk san , degaje nou , pouse bourik nou… Men pinga nou regrèt pi rèd pi devan, pinga nou mòde gwo pous nou , lè sa li ka twò ta pou nou ….
Ayisyen toujou bezwen bay moun responsab zak yo , bon kiyes k’ap peye yo pou nou , zak nou yo ? move konpotman nou yo , move atitid nou yo, vye mantalite nou an ? sak fè nou pa janm pran konsyans de yo , nou ta deja wè si nou nan tray jodi-a, si n’ap monte lesyèl pa do , se konsekans san’ fè yo n’ap peye, paske n’ap fè lontan e nou toujou kontinye ap fè wi malgre eta Ayiti ye la n’ap fè toujou okontrè nou vin’ pi mal de jou an jou …Epi konsyans nou mouri gade yon pèp, yo pa janm konsyan de eta yo . A bon seeeee sa …..