Haïti-Liberté de la presse : Entre assassinats, dérives et l’essor des nouvelles technologies dans la diffusion de l’information
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Haïti célèbre ce 3 avril 2021, la 28e journée internationale de la presse. L’occasion pour le gouvernement a travers le bureau du secrétaire d’Etat à communication, l’association des journalistes haïtiens (AJH) et l’office de la protection du citoyen et de la citoyenne (OPC) de produire des réflexions sur la pratique du journalisme dans le pays. Il s’avère en effet qu’en matière de liberté, en Haïti, les travailleurs de la presse exercent leur métier dans l’insécurité, des dérives et l’avènement non moins néfaste de l’aire numérique dans la diffusion de l’information.
Port-au-Prince, le 3 avril 2021 :-En Haïti comme partout ailleurs a été célébrée la journée internationale de la presse ce 3 avril 2021. Et plus qu’une célébration, cette 28e journée était l’occasion pour des institutions concernées par la liberté de la presse dans le pays d‘en faire un diagnostic.
A l’initiative du bureau du secrétaire d’état à la communication s’est donc tenue une conférence autour de la question. Citant des cas de journalistes assassinés dans l’exercice de leur fonction, le secrétaire d’Etat, Frantz Exantus met en avant le contexte sociopolitique et sécuritaire difficile dans lequel les travailleurs de la presse ont toujours évolué en Haïti. Une situation qui aujourd’hui encore n’a pas tant amélioré que ça, semble reconnaitre, le journaliste, devenu membre du gouvernement en place, qui en a profité pour réaffirmer l’engagement de l’administration Moise à œuvrer pour garantir la liberté de la presse dans le pays.
Toujours dans son analyse concernant la pratique du journalisme en Haïti, le secrétaire d’Etat Exantus s’est voulu sans équivoque par rapport l’expansion de nouvelles technologies dans la diffusion de l’information. Sans langue de bois, le secrétaire d’Etat à mis l’accent sur les conséquences, pour le moins néfastes de l’air numérique
« La désinformation, amateurisme dans le processus informationnel, la violation du droit à l’image…sont entres conséquences fâcheuses, de l’usage perverti des medias sociaux dans le monde » explique Frantz Exantus
Et la situation en Haïti n’est pas différente, se désole, le journaliste. A en Coire Frantz Exantus, le constat actuel dénote un éco-système de communication marqué par le pullulement de plateformes en ligne, parallèlement à l’affaissement du rôle prépondérant des media traditionnels.
« S’il est indéniable que les nouvelles technologies ont favorisé l’accès à l’information, il n’en demeure pas moins vrai que leur utilisation abusive entrave l’exercice régulé et réfléchi de la liberté de la presse » a fait savoir Frantz Exantus, sans vouloir d’it-il faire le procès des medias en ligne ou de la presse en générale.
Evoquant les nobles accomplissements historiques de la presse haïtienne, le journaliste en profite pour dire chapeau aux confrères et consœurs, en leur offrant une couronne de lauriers d’or en guise de félicitations.
La liberté de la presse vue par l’association des journalistes(AJH)
Pour sa part, le journaliste senior, Romel Pierre, qui a fait office de représentant de l’AJH à cette réflexion autour de la liberté de la presse en Haïti, a également insisté sur la problématique de l’impunité. Trop de journaliste meurent alors que jusque- là, la justice ne parvient à faire la lumière sur les circonstances de leurs assassinats.
En second lieu, Romel Pierre porte surtout son analyse sur le du thème retenu pour la célébration de la journee internationale de la presse cette année : « L’information comme bien Publique »
En effet, pour Romel Pierre, Il n y a pas lieu de démontrer que l’information est un bien publique. S’en est déjà le cas, a-t-il indiqué. L’essentiel sel