Haïti : Les banques restreignent les retraits en dollars, les clients dénoncent une gestion opaque
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En Haïti, les clients disposant de comptes en dollars dans les banques commerciales font face à des restrictions de plus en plus sévères. Pour effectuer un retrait, certains sont limités à 50 dollars, voire 150 dollars dans le meilleur des cas, et parfois de manière discrète. Ces derniers jours, plusieurs institutions bancaires ont même refusé de délivrer des billets en dollars, une situation que de nombreux clients considèrent comme une violation de leurs droits.
Port-au-Prince, le 21 mars 2025 – Les clients de ces banques dénoncent une gestion opaque de leurs fonds. En dépit du taux de référence publié quotidiennement par la Banque de la République d’Haïti (BRH), les banques commerciales continuent d’appliquer leurs propres taux de change, sans respecter l’obligation légale d’afficher celui de la BRH.
La rareté du dollar américain dans les institutions financières haïtiennes reste un problème récurrent ces dernières années. Parfois, les montants à retirer sont limités, même en cas d’urgence. Ce matin, dans une banque commerciale à Pétion-Ville, une cliente a rencontré des difficultés pour retirer une somme inférieure à 150 dollars. « Un transfert a été effectué sur mon compte depuis l’étranger afin que je puisse récupérer des dollars, mais on m’a dit que je ne pouvais pas en retirer », a-t-elle expliqué, visiblement frustrée.
Dans certaines banques, les clients se voient proposer des gourdes à la place des dollars, mais au taux de change fixé par l’établissement, souvent bien inférieur à celui publié par la BRH. Parfois, on leur conseille de se rendre dans une autre succursale pour obtenir le montant souhaité. Les banques évoquent fréquemment des problèmes de liquidité pour justifier ces restrictions.
Les clients expriment leur frustration face à ces pratiques, en particulier lorsqu’ils demandent des montants plus élevés. Par exemple, un client s’est vu refuser un retrait de 50 dollars dans une succursale de la Banque Nationale de Crédit (BNC), le caissier arguant que l’établissement ne disposait pas de liquidités suffisantes. Une situation d’autant plus frustrante que les clients déposent des dollars, mais peinent à les récupérer lorsqu’ils en ont besoin.
Mederson Alcindor
Vant Bèf Info (VBI)
Tout Ayisyen vle tande Ayiti pral chanje janl’ ye-a, san yo pa pasel’ nan dife , se yonn nan rezon yo toujou lage chay sou moun, yo toujou di se etranje kap kraze peyi-a, men yo pa janm pran konsyans se yo k’ap kraze peyi-a, tranblemann tè 12 Janvye 2010 la, yo te gentan di se ameriken ki t’ap eseye zam anba lanmè. Pèp Ayisyen se pèp ki pale wi , siw wè bouch lèkonsa lè y’ap pale , yo pale sa yo konnen , yo pale sa yo pa konnen ..
Konsènan zafè retrè sa , komanw ta vle wè yon kont an dola se an goud yo vlew retire kob sou li , pi mal pa *kontgout* ankò.Humm lèkonsa yo pa konn ki ijans moun nan genyen , pafwa lè moun nan tande koze sa nan bank sa , li kite lal nan yon lot bank lel rive menm penpenp lan pi rèd …