Haïti: Le syndicat du personnel de l’éducation satisfait du nouveau budget alloué au ministère
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Le syndicat du personnel du ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle (SPEMENFP) salue la décision du gouvernement d’augmenter le budget du secteur éducatif afin d’apporter une certaine satisfaction aux revendications des enseignants. Lors d’une conférence de presse ce mercredi, les responsables du SPEMENFP dénoncent, d’un autre côté, des irrégularités constatées dans la réalisation des examens officiels pour l’année académique écoulée.
Port-au-Prince, le 28 octobre 2020.- Dans une conférence de presse donnée à l’annexe du ministère de l’éducation nationale ce mercredi à Nazon, le syndicat du personnel du ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle (SPEMENFP) dit prendre note de la décision du gouvernement de réviser à la hausse le budget alloué audit ministère pour l’exercice en cours.
Le secrétaire général à la formation au SPEMENFP, Dodson Saint Martin, estime qu’il s’agit d’un bon signal pour le secteur éducatif qui faisait face à de grandes difficultés à cause des contraintes budgétaires. Ce qui crée souvent des grognes au niveau du personnel du MENFP. Il dit espérer qu’à travers ce budget qui passe de 18 milliards à 29 milliards de gourdes, certaines de leurs revendications seront satisfaites.
Par ailleurs, le syndicaliste déplore le comportement des autorités de l’État qui, 10 ans après l’effondrement du bâtiment du ministère par le séisme du 12 janvier 2010, n’arrivent pas encore à le reconstruire. Dénonçant des activités de copinage dans la location des locaux pour loger les différents services du ministère, il s’interroge sur le montant dépensé au cours de l’exercice 2018-2019 par le ministre Pierre Josué Agénor Cadet pour la location d’un bâtiment à Tabarre pour loger divers services du MENFP.
D’un autre côté, les responsables du SPEMENFP dénoncent des irrégularités constatées dans le déroulement des examens du baccalauréat pour l’année scolaire écoulée. Confusion dans les copies des élèves du baccalauréat traditionnel et celles destinées aux élèves du nouveau secondaire, la présence de surveillants non qualifiés dans les salles d’examen, des irrégularités dans la livraison des fiches d’examen, entre autres.
Soulignant que cette situation a provoqué des mouvements de protestation dans plusieurs départements du pays, les syndicalistes demandent aux autorités compétentes de corriger ces dérives et d’éviter que les candidats soient victimes de l’ingérence de certains responsables du ministère qui sont de connivence avec des directeurs d’établissements scolaires cherchant à valider des candidats qui ne répondent pas aux exigences du MENFP.
Vant Bef Info VBI