Haïti : Le cri de détresse des déplacés dans des centres à Port-au-prince

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Ces derniers temps Haïti,  en proie à une crise humanitaire sans précédent, voit des milliers de ses citoyens forcés de fuir leurs foyers à cause des violences croissantes des gangs armés qui ont utlisé de nouvelles stratégies pour chasser les habitants de leurs zones. Des familles sont contraintes de trouver refuge dans des centres d’hébergement temporaires, dont les conditions de vie sont souvent déplorables et catastrophiques.

Port-au-prince,le 8 mars 2025.

 Une vie critique et de témoignages

Les centres sont surpeuplés, mal équipés et manquent cruellement de ressources essentielles. Des familles entières se retrouvent entassées dans des espaces exigus, parfois sans accès à l’eau potable, à des installations sanitaires ou à des soins de santé adéquats. Cette situation poignante plonge les déplacés dans l’incertitude et se plaingnent de l’absence des autorités.

 » Depuis quelques mois les bandits nous a chassés de nos maisons, nous vivons l’enfer sur terre. Les conditions sont extrêmement difficiles, » a déploré cette dame qui raconte ses calamités dans ce centre , elle est diabétique son etat de santé  se détériore.

 »  Je ne sais à qui je dois m’adresser. Je suis sur  le point de mourir lentement,  faute de soins.  je ne peux pas tout consommer alors que je me suis placée dans un centre où même le.minimum n’existe pas. » a-t-elle souligné .Elle  pleure la mort de son fils de 14 ans , assassiné lors des attaques des bandits de la coalition « Viv ansam » à Carrefour-Feuilles.

De l’autre côté, Rose-André, une femme handicapée a exprimé son indignation face aux conditions dans lesquelles elle vit avec ses deux enfants.  Le père de ces derniers, lui aussi, a été tué recemment à Carrefour-Feuilles.

 » Est-il possible de vivre dans un pays où aucun droit n’est garanti, pas de privilége , s’interroge t- elle?

 Des conditions sanitaires précaires 

Les centres d’hébergement, déjà saturés et  sont  exposés  à la propagation de maladies causées par le manque d’hygiène, la promiscuité et l’insuffisance de services médicaux. Ce qui peut aggraver la souffrance de ces citoyens surtout ceux qui sont plus vulnérables.

 » Dans ce petit coin, nous sommes neuf. Je ne devrais  pas même vivre ici. Mais on est obligé, en dépit  des  mauvaises conditions. De plus  J en ai marre des tirs à l’arme automatique qui me rappellent des moments de détresse, » a expliqué cette dame malade qui lance un appel à l’aide.

 Un appel à l’aide. 

Face à cstte situation catastrophique, cette dame de 47ans lance un appel à l’aide non seulement aux autorités, mais aussi à des particuliers qui voudraient  l’aider à sortir de cette situation  bouleversante.

 » J’ai un tas de problèmes non encore résolus. je suis malade,   mon fils de 14 ans est encore à la morgue,   je n’ai pas de moyens pour réaliser ses funérailles », a-t-elle declaré en s’adressant aux autorités compétentes. 

Cette situation témoigne le niveau de la précarité qui persiste dans les camps de deplacés, où toutes les personnes de toutes catégories d’âge se partagent le même espace. Le Ministère des Affaires sociales et d’autres entités de l’État devraient accorder le bénéfice de l’urgence à ces victimes qui sont à bout de souffle. 

Jean Gilles Désinord

Vant Béf Info (VBI)

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