Haïti : le Canada n’accorde pas un blanc- seing aux autorités de la transition
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Depuis quelque temps, le poids de la communauté internationale dans la balance politique d’Haïti est sans cesse, croissant. À juste titre, l’Ambassadeur du Canada accrédité à Port -au Prince vient d’illustrer cela, à travers les déclarations qu’il a faites autour du devenir de la transition. Les autorités seront légitimées en fonction des mesures qu’elles prendront pour juguler l’insécurité et organiser les prochaines élections, a déclaré André François Giroux.
Port-au-Prince, le 13 novembre 2024.- « La légitimité des autorités de transition haïtiennes, sera déterminée par les mesures qu’elles prendront pour rétablir la sécurité, organiser des élections crédibles, combattre la corruption et assurer la reddition de comptes », peut-on lire dans un message posté sur le compte X de l’Ambassadeur du Canada en Haïti.
André François Giroux a insisté sur la nécessité, pour les autorités de la transition, de prendre des mesures pour rétablir la sécurité.
Le diplomate a également fait part des préoccupations de son pays concernant la lutte contre la corruption au sein des institutions publiques haïtiennes.Il a réaffirmé la volonté du Canada de rester solidaire au peuple haïtien, se trouvant à un carrefour difficile de son histoire.
Alors que les responsables des représentations diplomatiques ,des partenaires internationaux du pays saluent l’arrivée d’une nouvelle tête à la Primature, en l’occurrence, l’homme d’affaires Alix Didier Fils-Aimé. Les citoyens, vivant dans l’angoisse et la peur, redoutent d’éventuelles exactions inédites des bandits qui semblent n’avoir aucune crainte, quand il s’agit de tuer, de mettre à sac, bref! de provoquer le chaos.
Jean Allens Macajoux
Vant Bèf Info ( VBI)