Haïti: la MMSS présente, la violence continue, des actions concrètes sont demandées
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Malgré l’arrivée du premier contingent de la force multinationale le 25 juin dernier, les gangs armés continuent de semer la terreur parmi la population civile. Les habitants réclament des actions concrètes de la part de la Mission multinationale de soutien, estimant que la Police Nationale d’Haïti (PNH) ne peut pas, seule, endiguer cette violence.
Une violence qui s’intensifie
Port-au-Prince, le 4 juillet 2024. – Les gangs ont récemment attaqué le commissariat de Gressier, le brûlant et s’emparant de plusieurs localités de cette commune située à l’entrée du grand sud. Plus de vingt personnes ont été tuées ou brûlées lors de cette attaque, illustrant l’escalade de la brutalité des malfrats.
Des incidents similaires sont signalés dans le département de l’Artibonite, où les criminels entravent la libre circulation et la production agricole. La PNH, malgré ses efforts, ne parvient pas à rétablir l’ordre. Certains se demandent si elle attend l’aide de la MMSS pour agir.
Une population exaspérée et des autorités impuissantes
La population haïtienne, excédée, exprime son désespoir face à l’inaction apparente des autorités. Bien que les policiers kényans patrouillent à Port-au-Prince, la violence des gangs semble incontrôlable.
Un deuxième contingent de la MMSS est attendu, mais aucune date ni le nombre exact de policiers n’ont été annoncés. La population s’interroge : qu’attendent les autorités pour lancer des opérations d’envergure contre les gangs et libérer les zones sous leur emprise?
Un quotidien cauchemardesque
Les cadavres jonchent les rues de Port-au-Prince, laissés aux chiens errants. Les zones contrôlées par les gangs sont inaccessibles, et les axes routiers reliant la capitale aux autres départements restent sous le joug des criminels, qui imposent des taxes illégales et commettent des meurtres en toute impunité.
Le rêve d’un Haïti en paix semble s’éloigner chaque jour un peu plus. La population, épuisée et traumatisée, aspire à une vie normale, débarrassée de la terreur des gangs. Mais quand prendra fin la misère du peuple haïtien?
Wideberlin Senexant
Vant Bèf Info (VBI)