Haïti / Justice Des associations de la société civile veulent une meilleure organisation du système judiciaire
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Des organisations de la société civile invitent les plus hautes autorités judiciaires à mettre en œuvre des recommandations figurant dans leur cahier de charges. Dans une correspondance adressée au premier ministre, au ministre de la justice et aux membres du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire, le 31 juillet dernier, elles ont alerté ces responsables sur des problèmes qui affectent le fonctionnement du système judiciaire.
Port-au-Prince, le 5 août 2020.- Une dizaine d’organisations de la société civile ont, dans une correspondance adressée au premier ministre Joseph Jouthe, au ministre de la justice et de la sécurité publique Me Rockfeller Vincent ainsi qu’aux membres du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) dans laquelle elles dressent un tableau sombre sur le fonctionnement de l’appareil judiciaire.
Parmi les problèmes évoqués, ces organisations parlent notamment du sous financement du secteur, de la lenteur et de l’engorgement du système, de l’impunité généralisée, du manque de confiance des justiciables et de l’inaccessibilité de la justice.
Des problèmes qui, font remarquer ces organisations, entravant le bon fonctionnement de la justice et fragilisent le pouvoir judiciaire.
Elles rappellent que suite à une étude réalisée en 2017 par Diagnostic & Development Group, sur les types de conflits et leurs méthodes de résolution formelle et informelle, dans les zones rurales, elles avaient élaboré un cahier de charges avec l’appui de l’USAID. Elles déplorent que ces recommandations n’aient pas été prises en compte.
Ces organisations continuent de plaider en faveur de la création d’un comité mixte avec l’État, les organisations de la société civile et l’accompagnement des structures internationales, d’une augmentation du nombre de policiers dans les zones difficiles et de la tenue régulière d’audiences disciplinaires afin de sanctionner les juges coupables de fautes graves.
Vant Bèf Info (VBI)