Haïti/Justice: Bernard Sainvil défavorable à la relocalisation du palais de justice
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Le doyen du tribunal de première instance de Port-au-Prince, Me Bernard Sainvil s’est montré défavorable à l’idée de relocaliser le palais de justice en raison de l’insécurité qui prévaut au bicentenaire. Il appelle de préférence au renforcement des mesures sécuritaires afin dit-il de créer un climat propice au bon fonctionnement de l’institution et de l’environnement de travail.
Port-au-Prince, le 4 juin 2020.- La relocalisation du palais de justice de Port-au-Prince en raison de l’insécurité au bicentenaire fait de plus en plus de débats . Le bâtonnier de l’Ordre des avocats de Port-au-Prince, Me Monférier Dorval et Me Ikenson Dumé responsable du Réseau National des Magistrats Haïtiens avaient récemment évoqué la nécessité de trouver un espace plus sécuritaire pour le fonctionnement normal de la justice dans la juridiction de Port-au-Prince.
Intervanant ce lundi matin autour de la question, le Doyen du tribunal Me Bernard Sainvil dit ne pas penser que c’est le palais de justice qu’il faut relocaliser. L’homme de loi qui dit reconnaître les difficultés liées aux conditions sécuritaires soutient qu’il est de la responsabilité de l’Etat de garantir la sécurité au niveau de la zone pour que les activités judiciaires puissent se dérouler en toute quiétude.
« Je ne suis pas d’accord que des responsables demandent de relocaliser l’espace, a déclaré , Me Saint Vil évoquant que ce sont les mesures de sécurité qu’il faut renforcer.
«Nous devons pas précipiter à abandonner le bicentenaire pour aller se reloger dans un espace qui ne répondra pas aux exigences de fonctionnement du palais de justice dans lequel se trouve, le tribunal de première instance, la cour d’Appel et le Parquet. C’est la paix qui doit retourner dans la zone » a ajouté le Doyen.
Bernard Sainvil persiste et signe que c’est la sécurité qui doit être renforcée dans le voisinage du palais de justice.
Soulignons que les locaux du tribunal de première instance de Port-au-Prince sont fermés depuis lundi suite à la mort du greffier Jean Leslie Antoine. Cette mesure était prise en vue de décontaminer l’espace . En dépit de cette décision, le doyen du tribunal de première instance de la capitale informe avoir toujours fait acte de présence à son bureau.
Vant Bèf Info (VBI)
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