Haïti / Irruption des gangs armés à Bél’Air : 13 morts et 22 maisons incendiées, selon le RNDDH
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Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) a communiqué le mercredi 7 Avril 2021, son rapport sur l’attaque armée perpétrée par le gang « G9 en Famille et Alliés » à Bél’Air, un quartier de Port-au-Prince. Selon ce bilan partiel, 13 personnes ont été tuées et au moins 22 maisons ont été détruites, selon Marie Rosie Auguste Ducénat, reeponsable de programme à RNDDH
Bél’Air, le 8 Avril 2021.- Le quartier du Bél’Air a subi le mercredi 31 mars et le jeudi 1er Avril 2021, une troisième attaque armée en deux ans. Selon le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), cette irruption a été faite par le groupe armé « G9 en Famille et Alliés ».
La Responsable de Programme au sein du RNDDH, Marie Rose Auguste Ducénat dit confirmé le décès de 13 personnes dont trois (3) membres du ce groupe armé dirigé par Jimmy Chérisier dit « Barbecue », lors de cette attaque.
Parmi les 13 victimes, 7 ont été tuées le 31 mars et 6 le 1er Avril 2021.
Aussi, cinq (5) personnes sont portées disparues, alors que quatre (4) autres sont sorties blessées, a souligné la militante en droits humains à travers ce bilan partiel.
En termes de dégâts matériels, 22 maisons et 3 entreprises privées ont été incendiées et détruites par les gangs armés. De plus, 3 motocyclettes ont été aussi emportées par les flammes.
Tout a commencé après l’échec de deux tentatives de kidnapping ayant conduit à l’assassinat par balles le 1er Avril 2021, d’une jeune fille, a précisé Marie Rosie Auguste. Elle dit dénoncer du fait que certaines familles victimes dorment à la belle étoile et exposent leur vie à toutes sortes de danger, d’actes de viol et autres.
En guise de conclusion, le RNDDH fustige le comportement jugé complice du Haut Commandement de la Police Nationale d’Haïti dans ces actes de violence, alors que la base de la Brigade d’Organisation et d’Intervention Départementale (BOID) se trouve à Bél’Air.
Face à cette situation, l’organisme de défense de droits humains plaide en faveur d’une intervention policière afin de cesser cette pratique dans ce quartier populaire.
Vant Bèf Info (VBI)