Haiti/ Insécurité: L’avocat Michel Jacques pleure l’incendie de sa librairie.
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Un présumé chef de gang de la « Rue La Croix », à Bél-Air qui s’identifie au nom de « Sonson » ainsi connu,a incendié en date du jeudi 5 décembre 2019, les locaux du bâtiment logeant la librairie « Dieu de l’amitié » sise à l’angle des rues des Rampart et Bonne Foi. Il a posé l’action après avoir exigé une somme de 50 mille dollars américains au propriétaire.
Port-au-Prince, le 9 décembre 2019.- La librairie « Dieu de l’amitié » sise à l’angle des rues des Rampart et Bonne Foi a été complètement incendié par un certain « Sonson » ainsi connu qui s’auto-proclame de chef de gang de la « Rue La Croix », une localité de Bél-Air.
Intervenant sur les ondes de la Radio Caraïbes ce lundi 9 décembre 2019, le propriétaire de la librairie à savoir Maître Michel Jacques a retracé les faits conduisant à la destruction d’une telle institution qui œuvre depuis plus de 25 ans au service de la classe intellectuelle haïtienne.
À en croire les déclaration de l’avocat au Barreau de Port-au-Prince Me. Michel Jacques, le présumé chef de gang de la Rue La Croix, Sonson ainsi connu, lui a réclamé, via un appel téléphonique, une extravaguante somme de 50 mille dollars américains, ce, pour empêcher que sa librairie ne soit incendiée dans les deux heures qui suivent.
En réponse à cet ultimatum, l’homme de loi affirme avoir déclaré au chef de gang que le pays étant « bloqué », toutes les activités sont aussi paralysées, et qu’il n’a pas les ressources necessaires pour satisfaire sa demande. Ainsi, il a laissé entendre que quelques minutes, le présumé chef de gang l’a appelé une deuxième fois en lui confirmant qu’il a passé de la parole aux actes concrètes.
Hallo! Je viens d’incendier la librairie et vous pouvez appeler des sapeur-pompiers! ( Version créole : Mwen mete dife nan libreri a wi, ou mèt rele ponpye), a lâché le bandit. Une triste nouvelle qui, selon Me. Michel Jacques, a englouti tout le personnel de l’institution qui avait investi tous leurs avoirs dans la mise en place d’une telle institution.
Par cette action criminelle, le propriétaire a confirmé que tous les trois étages logeant la librairie ont été complètement détruits, malgré des efforts et sacrifices consentis par des sapeurs-pompiers et des agents de la PNH, arguant que les pertes peuvent être évaluées à plus de 250 à 300 millions de dollars américains.
Hormis de tout ça, il a aussi avoué que le chef de gang lui a proféré des menaces de mort en lui déclarant qu’après avoir eu son numéro de téléphone, qu’il ne lui reste maintenant qur l’adresse de sa résidence privée. Sur ce, il dit entendre porter plainte contre l’individu.
Ainsi, réclame-t-il de l’État haïtien de l’aide lui permettant de trouver un espace physique pour reloger l’institution afin de redonner l’espoir aux investisseurs.
Vant Bèf Info (VBI)