Haïti : « Il n’existe aucune loi qui m’interdit de parler au téléphone » dixit Marie Louise Gauthier

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Actuellement incarcérée à la prison civile de la Croix-de-Bouquets, l’inspectrice générale de la police nationale d’Haïti, Marie Louise Gauthier, laisse renforcer les doutes, en ce qui concerne son implication présumée dans la planification d’un coup d’Etat contre le président, Jovenel Moïse. Questionné environ 48 heures avant qu’elle n’ait été envoyée en prison, lors d’une visite de la fondation ‘’Je Klere’’ à la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), aux fins de s’enquérir des faits, le haut cadre de la police haïtienne n’a ni affirmé, ni infirmé l’authenticité des notes vocales qui peuvent, le cas échéant, témoigner de son accusation.

Port-au-Prince , le 9 février 2021.- Alors que certains expriment des doutes sur l’authenticité de la conversation téléphonique entre l’inspectrice générale de la police nationale d’Haïti (PNH), Marie Louise Gauthier et le coordonateur de l’unité de sécurité général du palais national, Dimitry Hérard autour d’un complot visant à renverser le pouvoir, la concernée n’apporte aucun élément nouveau pouvant aider à éclairer la lanterne de la population.


En effet, Interrogée sur la question par la responsable de la fondation Je Klere, Marie Yolène Gilles, l’officier de police de répondre : « Aucune loi ne m’interdit de parler au téléphone » Rapporte Madame Gilles dans le cadre d’une interview accordée à Radio Métropole ce mardi.

Ainsi, le haut gradé de la PNH ne dément pas, autant qu’il ne confirme pas non plus son implication dans ce que le pouvoir en place assimile à un complot contre la sureté intérieure de l’état. A écouter la note vocale, qui depuis l’arrestation de l’inspectrice générale, Gauthier le 7 février dernier, est devenue virale sur les réseaux sociaux, il aurait été question pour la responsable de l’entité de la police haïtienne dénommée, Violence basée sur le genre (VBG) de planifier l’arrestation du chef de l’Etat, pour en suite installer un président provisoire à son poste.

Rappelons que dans le cadre de cette affaire , plus d’une vingtaine de personnes a été appréhendée par la police. Et l’Inspectrice générale de la police, Marie Gauthier n’est pas la seule personnalité importante. Figurent également sur la liste des suspects le juge à la cour de cassation, Irvickel Dabrézil, la de madame Gauthier, l’ancienne ministre de la santé et candidate à la présidence, Marie Antoinette Gauthier ainsi que son mari, l’agronome et homme politique, Louis (Loulou) Buteau.

Vant Bèf Info( VBI)