Haïti / Gouvernance Le premier ministre Fritz William Michel attendu mardi à la chambre des députés
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Le premier ministre Fritz William Michel est attendu ce mardi 3 septembre à la chambre des députés pour sa déclaration de politique générale. Depuis près de 6 mois, le pays est dans l’attente d’un gouvernement légitime pour adresser les problèmes auxquels il est confronté, entre autres la cherté de la vie et l’insécurité.
Port-au-Prince, le 2 septembre 2019.- C’est ce mardi 3 septembre que le premier ministre Fritz William Michel est attendu à la chambre des députés pour sa déclaration de politique générale.
Depuis le renvoi, par la chambre basse, du premier ministre Jean Henry Céant le 17 mars dernier, le pays est dans l’attente d’un gouvernement légitime appelé à adresser les problèmes auxquels il fait face dont l’insécurité et la vie chère.
Les conditions de vie des citoyens ne cessent de détériorer et l’administration est limitée par le caractère « démissionnaire » du gouvernement.
Le salaire des employés de la fonction publique et la réalisation de travaux d’infrastructure dont l’amélioration du réseau électrique sont également des priorités qui nécessitent l’avènement d’un gouvernement ayant l’aval du parlement
À une semaine de la rentrée scolaire et en pleine saison cyclonique, la mise en place d’un gouvernement légitime serait une bouffée d’oxygène pour Haïti, soutiennent les observateurs invitant les députés a prioriser les intérêts supérieurs de la nation.
Il y a aussi des fonds alloués par plusieurs organismes internationaux à Haïti dont le pays ne pourra pas voir la couleur sans avoir un gouvernement légitime.
Le gouvernement de Fritz William, nommé le 22 juillet dernier, est constitué depuis plus d’un mois suite à des négociations avec de nombreux acteurs de la vie nationale dont ceux de l’opposition.
La chambre des députés avait conditionné la venue de M Michel au parlement à la tenue de la séance sur la mise en accusation du président Jovenel Moïse.
Une séance qui a eu lieu le 22 dernier et soldée par le rejet de la motion des députés accusateurs loin d’avoir réuni les 80 voies qu’il fallait pour mettre le chef de l’Etat en accusation.
53 députés avaient voté contre, 3 pour et 2 abstentions.
Plus rien ne devrait donc empêcher les parlementaires d’accomplir le travail pour lequel ils ont prêtés serment.
À une semaine de leur départ en vacances, les députés se sont enfin décidés à offrir au pays la possibilité de se doter d’un gouvernement légitime.
Vant Bef Info (VBI)