Haïti / Environnement:Mèt Fèy Vèt propose l’Agro-foresterie pour combattre la sécheresse
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KitaNago- foresterie est le nom d’un nouveau projet lancé par Harry Nicolas dit Mèt Fèy Vèt, avec l’appui des agronomes et des chercheurs dans le but de combattre la sécheresse qui prévaut dans plus d’une cinquantaine de communes du pays. Il en a fait l’annonce mercredi dans une interview accordée à Vant Bèf Info (VBI).
Jeudi 18 juin 2020.- Plus de 50 communes d’Haïti ont été frappées de sécheresse entre le début 2019 et le mois d’avril 2020. Certaines communes dans le département du Sud et de l’Artibonite souffrent encore aujourd’hui d’une carence en pluie tandis que le département de l’Ouest, notamment la région métropolitaine de Port-au-Prince, bénéficie des pluies plus ou moins abondantes depuis la fin du mois de mai.
Cette situation risque de rendre l’environnement encore plus vulnérable et affecte la production nationale qui a d’ailleurs baissé grandement.
C’est dans ce contexte que Mèt Fèy Vèt lance le projet KitaNago-foresterie avec le soutien et l’expertisme de certains agronomes et chercheurs haïtiens parmi eux Pierre Bruyère qui propose des solutions envisageables pour pallier ce problème.
Le projet KitaNago-foresterie consiste à lier l’agronomie et la foresterie, l’un des moyens efficaces pour combattre la sécheresse.
Dans le cadre de ce projet, l’initiateur de KitaNago se lance dans la plantation avec l’aide des spécialistes. Trois plantes sont priorisées. Il s’agit de l’amandier, de l’aloès verra
et du Trichostigma- Octandrum, connu en Haïti sous le nom de Lyan Panye.
Les spécialistes ont fait choix de ces plantes parce qu’elles peuvent s’accroître et se reproduire une fois plantées.
Selon l’agronome Pierre Bruyère, pour combattre la sécheresse, il faut tout d’abbord chercher à savoir quels arbres résistent aux sécheresses et traîter le problème une bonne fois pour toute.
Il rappelle que l’amandier peut vivre un siècle et le tamarinier deux. Les haïtiens doivent se lancer à fonds dans la plantation sans perséverer dans la routine en attendant l’arrivée des saisons pour planter. Il faut planter en très grande quantité et en tout temps, nous confie-t-il.
L’agronome encourage la population à exploiter les richesses de la terre qui peuvent être très favorable au développement du pays.
Vant Bèf Info (VBI)