Haïti : Des étudiants de l’Université Notre Dame d’Haïti protestent contre l’enlèvement de l’un de leurs camarades
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Le Révérend Père Hugues Baptiste, étudiant en 2ème année de médecine à l’Université Notre Dame D’Haïti fait partie des personnes enlevées dans la matinée du dimanche 11 Avril 2021, par le gang armé dénommé « 400 Mawozo » opérant à Croix-des-Bouquets. En signe de protestation contre ce rapt et pour exiger la libération du prêtre, les étudiants de ladite Université ont manifesté pacifiquement le mercredi sur la cour de l’institution sise à Pacot, Port-au-Prince.
Port-au-Prince, le 14 Avril 2021._L’Université Notre Dame D’Haïti est frappée par le climat d’insécurité dont le phénomène de kidnapping qui secoue le pays, notamment avec l’enlèvement de l’un de ses étudiants. Il s’agit du Révérend Père Hugues Baptiste.
L’étudiant en 2ème année de médecine a été kidnappé dans la matinée du dimanche 11 avril 2021, à Croix-des-Bouquets, commune du département de l’Ouest d’Haïti, en compagnie de 9 autres personnes dont deux ressortissants français.
Depuis, ils ont été tous séquestrés par les ravisseurs qui exigent un million de dollars de rançon en échange de leur libération.
Pour protester contre ces cas d’enlèvement dont celui de leur collègue et Révérend Père Hugues Baptiste, des étudiants de l’Université Notre Dame ont manifesté pacifiquement sur la cour de l’institution sise à Pacot, Port-au-Prince.
Par ce mouvement, ils ont dénoncé l’action posée par ces bandits armés et ont réclamé du même coup, la libération sans conditions et dans un bref délai de tous les otages dont leur camarade, le Révérend Père Hugues Baptiste.
Pendant leur mouvement, les étudiants protestataires ont brandi des pancartes dénonçant l’insécurité en Haïti. « Non au Kidnapping, nous voulons vivre, nous n’avons pas d’argent à donner aux ravisseurs. Notre mission est de sauver des vies », ont-ils scandé.
Consternés par ces cas de kidnapping, les protestataires rappellent aux ravisseurs qu’ils sont des étudiants issus de la classe défavorisée et qu’ils ne possèdent pas d’argent. De ce fait, ils disent souhaiter que les autorités gouvernementales feront de leur mieux pour permettre aux personnes enlevées de recouvrer leur liberté et d’assumer leurs responsabilités face à ces actes de banditisme.
Vant Bèf Info (VBI)