Haïti : Des agents de sécurité du palais national désarmés par des individus armés
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Des agents de sécurité générale du palais national (USGPN) ont été désarmés par des individus lourdement armés. L’incident s’est produit sur la route nationale numéro 3, à hauteur de Morne à Cabris, le mardi 22 décembre 2020. Des agents de la Brigade de Sécurité des Aires protégées (BSAP) sont accusés d’avoir commis ce forfait. Ils ont volé une forte somme d’argent, des armes à feu et des téléphones, entre autres.
Port-au-Prince, le 22 décembre 2020.- Nouvelle exaction sur le compte des membres de l’Agence Nationale des Aires Protégées (ANAP) dirigée par Jeantel Joseph. En effet, des individus en unifome de couleur verte olive et qui se sont identifiés comme des agents de la Brigade de Sécurité des Aires protégées (BSAP) ont attaqué, ce mardi, des agents de sécurité générale du palais national (USGPN). Ces derniers qui se rendaient à Marion, dans le département du Nord’est d’Haiti, ont été contraints, sous la pression des armes, de descendre de leurs véhicules, au niveau de la route nationale # 3, à hauteur de Morne à Cabris.
Les agents de l’USGPN devraient effectuer un payroll pour les ouvriers qui travaillent au Barrage Marion, un projet cher au Président de la République Jovenel Moïse.
Cependant, les agents de la BSAP ont dépouillé ceux de l’USGPN de tout, selon des informations confirmées par Garry Pierre Paul Charles sur la radio Scoop Fm.
Les agents de la BSAP ont emporté une forte somme d’argent qui devrait servir pour le paiement de plusieurs mois de travail des ouvriers de Marion. Ils ont notamment confisqué les armes à feu et les téléphones des agents de l’USGPN, a-t-on appris.
À part l’argent, les assaillants sont donc partis avec plusieurs armes de hauts calibres, 5 galils, un M14, des pistolets, entre autres.
Selon des informations, les agents de la.BSAP auraient décidé de s’emparer de cette somme afin de se payer eux-mêmes plusieurs mois de travail non honorés par l’État Haïtien. Ils n’auraient pas perçu leur salaire depuis des mois, apprenons nous.
Toutefois, les agents de la BSAP ont déjà été indexés dans plusieurs cas d’exaction, d’intimidation, de violences. Ils ont été aussi perçus dans plusieurs activités dans des discothèques lourdement armés et encagoulés occasionnant la peur chez des paisibles citoyens en quête de distraction dans un.pays déjà stressant.
Vant Bèf Info ( VBI)