Haïti/Covid-19: Les conditions de retour imposées aux Haïtiens bloqués à l'étranger ne seront pas réévaluées, dixit Joseph Jouthe
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_Le Premier ministre haïtien, Joseph Jouthe, a annoncé, ce lundi, que les conditions imposées par le gouvernement pour le rapatriement des Haïtiens bloqués à l’étranger ne seront pas réévaluées. Ces conditions, a précisé le chef du gouvernement qui intervenait sur radio Métropole, ont été adoptées en concertation avec les membres du gouvernement.
Port-au-Prince, le lundi 20 avril 2020.- Le Premier ministre Joseph Jouthe, dans une correspondance adressée au ministre des Affaires étrangères et des Cultes, Claude Joseph, lui avait rappelé que selon le décret de la loi d’urgence, seul le Premier ministre peut autoriser des vols vers Haïti pendant la période d’urgence. Dans cette correspondance de « rappel à l’ordre », le chef du gouvernement avait fixé des conditions à ceux qui veulent retourner au pays. attestation négatif au covid-19, réservation d’hôtel et billet d’avion sont les principales exigences faites aux Haïtiens bloqués à l’étranger dans le contexte de la lutte contre le Coronavirus qui veulent rentrer à la maison. Des conditions mal accueillies par certains Haïtiens. Ces derniers sont très critiques envers le Premier ministre.
Intervenant sur le sujet, le Premier ministre dit regretter que des Haïtiens se trouvent dans cette situation. Mais il les invite à comprendre qu’en qualité de dirigeant, il ne doit pas mener la population là où elle veut et mais dans l’endroit qui sera bon pour elle. « C’est une décision prise après beaucoup de réflexions », a informé le Premier ministre.
Joseph Jouthe est clair: « Cette décision ne sera pas évaluée ». Pour ceux qui disent que l’Etat devrait prendre les dispositions pour payer la réservation d’hôtel et le billet d’avion pour nos compatriotes, le Premier ministre botté en touche une telle idée. L’ ancien ministre de l’environnement précise cependant, pour le test, si quelqu’un n’arrive pas à se le procurer, cela peut-être étudié, a-t-il dit.
Le chef du gouvernement rappelle, par ailleurs, que lorsque l’Etat avait pris la décision de fermer tardivement l’aéroport, c ‘était dans le but de faciliter le retour des Haïtiens au pays. « Ils ne m’avaient pas compris et j’étais objet de maintes critiques. Aujourd’hui, on doit agir en responsable, a-t-il martelé.
Vant Bèf Info
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