Haïti / Couvre-feu : Altercation entre un journaliste et des policiers
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Le journaliste de la Radio Télévision Caraïbes, Georges Emmanuel Allen a eu une altercation, dans la soirée du mardi 28 avril 2020, avec des agents de police lors d’un contrôle de routine, à Delmas 33, non loin de l’Hôpital Universitaire La Paix. Le journaliste a reçu une contravention pour « violation du couvre-feu instauré par le gouvernement ». Il a contesté cette sanction. Des échanges et des coups s’en suivront. La Direction de la Radio Télévision Caraibes condamne l’agression physique contre le journaliste.
Delmas, le mercredi 29 avril 2020.- L’interprétation et l’application du couvre-feu instauré à partir de huit heures du soir, par le gouvernement dans le cadre des différentes mesures préventives au Covid19, ont provoqué plusieurs différends entre conducteurs et des agents de police.
Peu après huit heures du soir, le mardi 28 avril 2020, à Delmas 33, non loin de l’hôpital universitaire La Paix, un incident s’est produit entre une patrouille de police qui faisait un contrôle de routine et un journaliste de la Radio Télé Caraïbes, Georges Emmanuel Allen.
Ce dernier est accusé d’être venu aux mains avec un agent de la force de l’ordre et d’utiliser une clé démonte-roue dans le but d’asséner des coups aux agents après avoir reçu une contravention pour violation de la décision du gouvernement relative au couvre-feu, selon la version des policiers qui étaient sur les lieux.
Si le journaliste reconnait avoir récupéré une clé démonte-roue à l’arrière de son véhicule, cependant, il rejette la faute aux policiers qu’il accusent de l’avoir frappé avant et qu’il a été cherché cet outil pour se défendre.
« J’étais en route pour rentrer chez moi, à delmas 33, arrivé au niveau de l’hôpital universitaire La Paix, des agents de police m’ont fait signe d’arrêter. Ils m’ont demandé mon permis de conduire. Ce que j’ai fait. Je me suis identifié comme journaliste. Je leur ai montré le logo de la Radio Télé Caraïbes et l’autorisation accordée par le Ministère de la Culture et de la Communication. Ils m’ont demandé de me mettre à coté. Près de 15 et 20 minutes après je suis descendu du véhicule et est allé réclamer mon permis de conduire. On m’a flanqué une contravention, ce que j’ai contesté arguant avoir l’autorisation du Ministère de la Culture et de la Communication », a raconté Georges Allen.
Il a expliqué qu’il a appelé à son secours son confrère Guyler Cius Delva qui était arrivé à son chevet.
« Alors que je prenais des photos de la situation, un policier a agrippé mon téléphone. Guyler faisait la force pour reprendre l’appareil. Dans cette lutte j’ai pu moi-même choper le téléphone entre les mains du policier. C’est à ce moment qu’un policier à pointer son arme à feu sur moi et je commençais à recevoir des coups. Pour me défendre, je me suis alors dirigé vers l’arrière de mon véhicule et j’ai pris une clé démonte-roue pour faire face aux agents. Les policiers m’ont assommé de coups » a poursuivi le journaliste Georges Emmanuel Allen.
La Direction de la Radio Télévision Caraïbes a condamné les agressions physiques contre son journaliste Georges Emmanuel Allen.
Vant Bèf Info (VBI)
Manno, même si ta version serait la bonne, tu as commis la plus grave erreur d’aller contester cette contravention. En plus, pourquoi appeler Guiler C. Delva à ton secours puisque tu pourrais avoir recours à une institution pour contester. Je comprends ton émotion, mais tu aurais pu faire mieux que ça.
Tu as appelé ton frère qui vient à ta rescousse et tu as confirmé d’être parti récupérer un objet dans le coffre de ta voiture pour en découdre avec les forces de l’ordre, rien que cela, dans le pays de l’oncle Sam, tu serais abattu comme un lapin. Ne te plains frère, tu as de la chance d’avoir la vie sauve.