Haïti / Corruption Affaire des « chèques suspects »: le sénateur Onondieu Louis dément toute implication
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Alors que son nom est cité dans une affaire de corruption dans un rapport de la fondation « Je Klere », le sénateur Onondieu Louis dément toute implication et dénonce une politisation du dossier.
Tout a commencé le 6 août dernier avec l’arrestation de Jimmy Fervil, Anel Nelson et André Auguste dans une institution bancaire.
Ils sont soupçonnés d’association de malfaiteurs et d’enrichissement illicite entre autres.
Nulle part dans le rapport du bureau des affaires financières et économiques (BAFE) de la police judiciaire qui a enquêté sur le dossier, le nom du sénateur n’est mentionné comme étant « le cerveau de cette affaire de corruption » soutient l’entourage du parlementaire.
S’agissant des « supposés aveux » prêtés à l’une des personnes arrêtées qui aurait indiqué travailler pour son compte, Onondieu Louis dénonce une supercherie.
Dans une note de dénonciation dont Vant Bef Info a reçu une copie, l’ancien commissaire du gouvernement se demande quelles sont les valeurs de déclarations qu’auraient faites une personne arrêtée et interrogée sous la contrainte et en l’absence de ses avocats.
De plus, poursuit la note, comment une organisation dite de droits humains, le FJKL, puisse entrer en possession d’un document traitant d’une enquête policière et confiée à la justice?
Il n’y a pas l’ombre d’un doite, le sénateur Louis se dit victime d’un véritable complot qui vise à salir son image.
Le questeur du sénat ne peut pas orchestrer un acte de corruption impliquant les fonds du grand corps sans avoir l’aval du président, le sénateur Joseph Lambert à l’époque (NDLR).
Pourquoi n’est-il pas lui aussi montré du doigt? Tout simplement parce que le complot vise uniquement le sénateur du Nord-Ouest, soutient Onondieu Louis.
En droit pénal, la responsabilité est personnelle. Lors même que le chef du cabinet du sénateur serait impliqué dans un acte répréhensible, cela n’engagerait pas directement l’élu du Nord-Ouest, précise-t-il.
De plus, le rapport du BAFE est incomplet et l’instance a demandé à la justice de l’approfondir. Pourquoi donc cet acharnement contre moi, se demande Onondieu Louis.
Le dossier a fuité parce qu’il est politisé et cela ne peut que nuire à l’enquête, dit-il.
La justice, qui n’est pas liée au rapport de la police, n’a pas à agir sous pression mais en toute sérénité, soutiennent ses collaborateurs qui affirment qu’Onondieu Louis est prêt à collaborer avec la justice.
Vant Bef Info (VBI)