Haïti-Attaque contre Universal Motors : Réginald Boulos rend le président Jovenel Moïse responsable
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L’homme d’affaires et dirigeant politique, Réginald Boulos, rend le président de la République responsable de l’attaque perpétrée mercredi, contre l’une de ses entreprises, la ‘’Universal Motors’. Dr Boulos dénonce l’action d’un groupe de militants, ayant infiltré le mouvement de protestation des policiers du groupe « Fantom 509 ».
Port-au-Prince, le 18 mars 2021 :-Plus de 24 heures après que s’est produit une scène d’incendie suivie de pillage à la ‘’Universal Motors, propriété de l’homme d’affaires devenu politique, Reginald Boulos, la responsabilité du président Jovenel Moise est évoquée.
Réagissant autour de cette attaque qui a fait d’importants dégâts matériels, dont l’incendie partiel du show room, et des véhicules volés, monsieur Boulos pointe du doigt le président Jovenel Moïse. Intervenant sur les ondes d’une station de radio à Port-au-Prince ce jeudi matin, il évoque l’action sur place, d’un groupe de militants, muni d’arme et de cocktail Molotov. De plus, Dr Boulos parle d’une photo, montrant la présence d’un chef de gang qui dirigeait l’opération.
Fort de cela, celui qui a financé la campagne présidentielle de Jovenel Moïse, le rend responsable de l’incident qui s’est produit en son entreprise. Il en veut pour preuve, certains propos qui ont été tenus en ce sens par le chef de l’Etat. A titre d’exemple, l’opposant au régime en place a cité : « Nou pral tape sou men opozan politik yo ».
En effet, Réginald Boulos assimile l’attaque contre le concessionnaire de la marque Nissan en Haïti, dont il est propriétaire à une manœuvre qui vise à attaquer ses biens, en guise de représailles pour s’être immiscé dans la vie sociale et politique du pays.
« Je ne m’attendais pas à ce que cela arrivait, mais je comprends qu’il soit arrivé » réagit le numéro un de ‘’Universal Motors’’ .
Ainsi, rendant le président Jovenel Moïse responsable de l’attaque contre la ‘’Universal Motors’’ Reginald Boulos promet une réponse politique à ce qu’il considère comme du banditisme d’Etat.