Haïti : 7 fevrier 2021 ou fin de mandat du Président Jovenel Moise, le MOPOD ne transige pas
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Parjure, crime de l’aise liberté et crime de l’aise humanité. Tels sont les forfaits reprochés au président Jovenel Moise par le mouvement patriotique de l’opposition démocratique( MOPOD). En conférence de presse ce mercredi, le coordonateur national de cette structure politique s’est montré ferme en ce qui concerne la fin de mandat du chef de l’Etat, le 7 février 2021
Port-au –Parince, le 13 janvier 2021 :- L’opposition n’entend pas lâcher du lest. Jovenel Moise doit partir à la date du 7 février 2021 et pas autrement. C’est la position exprimée par toutes les structures impliquées dans la mouvance anti-Jovenel et le mouvement patriotique de l’opposition démocratique (MOPOD) n’est pas en reste.
Par la voix de son coordonateur nationale, Jean André Victoir, le MOPOD évoque plusieurs raisons pour expliquer son adhésion au rang de ceux -là qui croient que le mandat du président Moise arrive à terme cette année au 7e jour du mois de février. D’abord, le dirigeant politique met en avant ce qu’il qualifie de parjure de la part du chef de l’Etat. Jean André évoque des cas de violation de la constitution haïtienne qu’il avait pourtant juré de respecter et de faire respecter.
Ensuite, celui qu’on peut considérer comme un vieux routier de la vie politique en Haïti accuse le président moise de crime de l’aise liberté. Par là, Jean André Victor entend la réforme constitutionnelle engagée par le chef de l’état et pour laquelle il ne semble pas vouloir faire machine arrière.
Qui pis est, cette volonté pour le moins, effrénée dont fait montre Jovenel Moise à changer la constitution, témoigne, selon Jean André Victor d’un manque de respect à l’ endroit de la majorité des haïtiens qui ont choisi la constitution de 1987 pour être la loi mère. Et l’opposant au régime en place de finir par un autre crime, dit-il commis par le président Moise, en guise de raison justifiant le fait qu’il doit quitter le pouvoir en 2021.
L’annonce par le président Moise, de la tenue du carnaval nationale dans un contexte de crise sanitaire liée à la Covid-19 est également, de l’avis du coordonateur du MOPOD un crime de l’aise humanité. En agissant de la sorte, Jovenel Moise met en danger la vie de plusieurs milliers de citoyens, souligne Jean André Victor. Fort de tout cela, le numéro un du MOPOD en appel à une nouvelle série de mobilisation populaire en vu de faire échec au plan de monsieur Moise de rester au pouvoir jusqu’en 2022.
Vant Bèf Info( VBI)