Haïti/ 200 ans pour la Cour des Comptes: Ariel Henry appelle à une bonne gestion des finances publiques

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Participation ce mardi, du Premier Ministre Ariel Henry à la célébration du bicentenaire de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSC/CA). Ariel Henry souhaite aux Conseillers de garder leurs vertus et les valeurs qui leur habitent et qui transcendent la Cour.

Port-au-Prince, le 27 juin 2023.- Ce mardi 27 juin ramène le 200ème anniversaire de création de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSC/CA).

Au cours de sa participation à la cérémonie de célébration de ce bicentenaire , le Premier Ministre Ariel Henry a souligné que celle -ci doit être pour l’institution l’occasion de passer en revue ses plus importants résultats et ses réalisations au cours des deux siècles de son existence. C’est aussi l’occasion de rappeler les jalons qui vont marquer les prochains chapitres de son parcours et les défis auxquels elle doit faire face aujourd’hui et demain.

« Je suis venu vous inviter à la rupture avec les habitudes, les comportements, les routines du passé. Je suis venu vous inviter à l’audace pour faire les réformes, pour innover, pour refaire de l’Etat le levier du changement, à travers l’assainissement des comptes et une justice administrative équitable », a déclaré le chef du gouvernement.

Selon Ariel Henry, la mission de la CSC/CA, c’est de faire en sorte que la confiance des citoyens dans l’Etat soit préservée. Elle consiste à faire respecter une éthique, une éthique républicaine et de service public. « Cette mission, c’est le contrôle rigoureux, méticuleux des comptes publics. C’est d’abord et avant tout une exigence morale, un acte civique », a-t-il martelé.

Plus loin, Ariel Henry a rappelé aux responsables et les employés de la Cour que l’argent public, c’est l’argent de la collectivité. C’est l’argent durement gagné par le travail, l’effort, la peine de chacun. Cet argent est le sacrifice qui est imposé à chaque contribuable pour que la République puisse vivre. « L’argent public, celui du peuple, celui de la nation, est sacré parce que les besoins sont toujours plus grands que les ressources. Il y a trop de détresse, de souffrances à soulager », a-t-il renchéri.

Plus loin, le chef du gouvernement a souligné qu’il y a trop d’injustices à réparer, trop d’inégalités à corriger, trop d’écoles et d’hôpitaux à construire, trop de périmètres d’irrigation à réhabiliter pour qu’un seul centime soit gaspillé, pour qu’un seul centime soit détourné. « Je vous souhaite de garder intactes vos vertus et les valeurs qui vous habitent et qui transcendent la Cour, gardienne vigilante de nos finances publiques, le gendarme des comptes publics. Elle doit continuer à asseoir, à travers le temps, sa réputation sur du roc », tels sont les voeux formulés par le chef de l’Administration Publique.

Jean François/ Yves Manuel

Vant Bèf Info (VBI)