FREN dénonce avec fermeté l’attaque contre l’Hôpital Général

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La Force Révolutionnaire d’Entente Nationale (FREN), dirigée par l’ancien sénateur de la Grand’Anse, Guy Philippe, a fermement condamné l’attaque armée perpétrée le mardi 24 décembre contre l’Hôpital Universitaire d’État d’Haïti (HUEH). Cet acte de violence est survenu lors de la cérémonie de réouverture officielle de l’établissement, présidée par le ministre de la Santé Publique et de la Population, M. Duckenson Lorthé Blema récemment révoqué suite à cet incident tragique.

Port-au-Prince, 26 décembre 2024

Dans une note publiée ce jeudi, FREN accuse les autorités en place, qu’elle estime en collusion avec des gangs armés, d’être responsables de cet acte meurtrier. Selon le groupe politique, cette attaque a coûté la vie à plusieurs journalistes, policiers et citoyens, en plus de blesser grièvement d’autres individus.

Des victimes parmi les plus vulnérables

La FREN dénonce ce qu’elle qualifie de crime abominableet pointe du doigt l’irresponsabilité flagrante des dirigeants. Les victimes, affirme-t-elle, sont majoritairement issues des couches les plus vulnérables de la société haïtienne.

Dans son communiqué, l’organisation a décrit ces événements comme étant symptomatiques d’un État gangrené par l’incompétence et la corruption. Selon elle ces crimes illustrent l’abandon du peuple haïtien par ses dirigeants et la trahison d’un système politique qui privilégie des intérêts égoïstes au détriment du bien commun.

Un choix irresponsable et cynique

La FREN déplore également la décision d’organiser la réouverture du plus grand centre hospitalier du pays dans une zone notoirement contrôlée par des gangs armés. Elle qualifie cette stratégie de cynique, dénonçant un mépris total pour la vie humaine et une tentative d’instrumentalisation de la misère et de la violence au profit d’agendas politiques et d’intérêts étrangers.

L’organisation de cet événement sans garanties de sécurité pour les citoyens et les agents de l’État témoigne d’une incompétence honteuse, a déclaré FREN.

Sympathies et appel à la mobilisation

Face à ce drame, la FREN a exprimé ses profondes condoléances aux familles des victimes, particulièrement celles des journalistes et policiers tombés lors de l’attaque. Elle a salué leur dévouement rappelant qu’ils ont payé de leur vie leur engagement envers une nation en crise.

Enfin, la structure politique a lancé un appel à une mobilisation citoyenne massive et pacifique pour dénoncer ces actes de violence, exiger des comptes aux autorités en place et réclamer un changement profond.

Jean Gilles Désinord
Vant Bèf Info (VBI)