Facebook met ses avantages avant la sécurité des gens, avoue une ancienne employée
Facebook met ses avantages avant la sécurité de ses utilisateurs et cache que ses plates-formes sont nocives pour les mineurs, favorisent la division sociale et affaiblissent la démocratie, a alerté mardi une ancienne employée devant un sous-comité du Sénat américain.
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Etas –Unis , le 6 octobre 2021 .- Frances Haugen, une extra-coureuse de l’entreprise, a témoigné devant le sous-comité de la protection des consommateurs, de la sécurité des produits et des données de la Chambre haute après les fuites qu’elle a elle-même faites ces derniers jours au Wall Street Journal et après avoir révélé son identité dans une interview diffusée dimanche avec l’émission « 60 Minutes », de la chaîne CBS.
L’initiée, 37 ans, a commencé à travailler chez Facebook en tant que responsable de Product en 2019, mais a décidé de quitter l’entreprise face à la désinformation qu’elle a vue après l’élection américaine de novembre dernier, qui a conduit à l’assaut du Capitole en janvier par des partisans du président de l’époque, Donald Trump.
Dans son témoignage, Haugen a fait un portrait impitoyable de l’entreprise, parce que pendant qu’il y travaillait, il s’est rendu compte d’une « vérité dévastatrice »: Facebook cache des informations au public et aux gouvernements.
« Les documents que j’ai fournis au Congrès prouvent que Facebook a induit le public en erreur à plusieurs reprises sur ce que sa propre enquête révèle sur la sécurité des enfants, l’efficacité de leur intelligence artificielle et leur rôle dans l’expansion des messages de division et d’extrémistes », a déclaré l’initiée.
« Les dirigeants de l’entreprise savent comment rendre Facebook et Instagram plus sûrs, mais ils n’apporteront pas les changements nécessaires parce qu’ils font passer leurs avantages astronomiques avant les gens », a-t-ildéploré.
Haugen, qui était également employée depuis 2006 dans des entreprises comme Google, Pinterest et Yelp, a précisé que ses devoirs chez Facebook étaient axés sur les algorithmes et les recommandations qui sont faits à l’utilisateur.
Ce témoignage intervient après que les services Facebook, Instagram et WhatsApp sont tombés dans le monde lundi pendant plus de six heures sans que le mobile ne soit encore
connu.
L’audience a surtout été consacrée à l’effet facebook sur les mineurs. En particulier, l’informatrice a indiqué que l’entreprise disposait d’études propres indiquant que l’utilisation de ses plateformes est préjudiciable aux mineurs, car elles peuvent être addictives et encourager des habitudes qui peuvent entraîner l’anorexie.
Vant Bef Info ( VBI)