Etats-Unis : des Haïtiens et des Vénézuéliens réclament l’arrêt de l’ordonnance devant mettre fin au TPS

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Des ressortissants haïtiens et vénézuéliens, bénéficiaires du Statut de Protection Temporaire (TPS) demandent à la justice américaine de suspendre l’ordonnance qui doit mettre fin bientôt au programme, ce qui les expose à une éventuelle expulsion.

La demande a été faite à un juge fédéral de Californie lors d’une audience tenue, hier lundi, devant un tribunal de San Francisco. Ils ont appelé le tribunal à bloquer l’ordonnance de la secrétaire du Département de la Sécurité intérieure (DHS), Kristi Noem, visant à mettre fin aux protections pour quelque 350 000 Vénézuéliens et environ 500 000 Haïtiens bénéficiant du TPS, pendant que le litige se développe.
Ils font remarquer que la fin du TPS pour les immigrants de ces deux pays est motivée par le « racisme » et que le secrétaire Noem manque d’autorité, puisque l’administration de Joe Biden (2021-2025) avait accordé une prolongation de 18 mois de la protection.
José Palma, le coordonnateur de l’Alliance nationale TPS, a déclaré dans un communiqué que l’annulation du TPS pour les communautés vénézuélienne et haïtienne est non seulement illégale, mais aussi profondément préjudiciable aux familles qui ont cherché refuge face à un danger inimaginable.
L’Alliance TPS a été formée après la première tentative de Trump en 2018 de mettre fin à cette protection pour au moins six pays. Une demande qui avait été rejetée par un tribunal fédéral.
Les organisations qui représentent les plaignants sont Haitian Bridge Alliance, le National Day Laborer Network (NDLON), l’American Civil Liberties Union (ACLU) du nord et du sud de la Californie et le Center for Immigration Law and Policy de la faculté de droit de l’Université de Californie à Los Angeles.
Dodeley Orelus
Vant Bèf Info (VBI)