Elections: le CEP teste les capacités de la machine électorale

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Le Conseil électoral provisoire (CEP), organise trois jours, du 3 au 5 décembre 2024, de retraite au Cap-Haïtien dans le département du Nord. Cette initiative vise à réfléchir autour du référendum constitutionnel et la réalisation des élections générales dans le pays.

Cap-Haïtien, le 4 décembre 2024- Le Conseil électoral provisoire a lancé hier mardi (3 novembre 2024) une retraite autour du processus électoral, en présence de six des sept conseillers électoraux en fonction et des cadres du CEP.

Cet événement vise à communiquer avec les citoyens et travailler sur des axes fondamentaux tels que la proposition d’un décret pour le référendum et l’élaboration d’un calendrier référendaire. C’est une étape décisive dans la mise en branle de la machine électorale.

La vice-présidente du CEP Schnaïda Adély, a fait savoir que que l’institution électorale a déjà établi un agenda prévoyant un ensemble d’activités du 2 au 22 décembre 2024, pour entre autres, préparer le référendum et des élections générales.

Elle réitère la volonté du Conseil Électoral de préparer le processus référendaire et l’organisation des élections générales inclusives transparentes et démocratiques.

Jacques Desrosiers, le trésorier du CEP, a misé sur la logistique liée à la réalisation des joutes électorales dans un contexte marqué par l’insécurité généralisée et surtout par la violence des groupes armés qui occupent beaucoup de territoire.

Il lance un appel aux autorités compétentes afin de créer un climat stable adéquat pour la tenue des élections participatives.

De son côté, le président de la Fondation internationale pour le système électoral en Haïti, Inza Diamonde, promet d’accompagmer et de coopérer avec le Conseil Électoral Provisoire pour le renforcement de ce processus démocratique dans le pays.

Cette collaboration selon lui est un atout majeur dans la réussite du référendum et la tenue des élections.

Le Conseil Électoral Provisoire pose déjà les jalons devant aboutir à l’organisation des élections générales dans le pays ainsi que le processus référendaire en Haïti.

Selon l’agenda de l’accord du 3 avril, les joutes électorales doivent avoir lieu l’année prochaine pour doter le pays de dirigeants légitimes et que le président élu puisse entrer en fonction le 7 février 2026.

Mederson Alcindor

Vant Bèf Info (VBI)

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