Élections en Haïti : l’OIDG exige l’éradication de l’insécurité avant tout scrutin

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L’Observatoire International pour la Démocratie et la Gouvernance (OIDG) appelle les autorités à suspendre le processus référendaire et électoral en raison de l’insécurité grandissante. L’organisation estime que tenir des élections dans un tel climat mettrait en péril leur crédibilité et la sécurité des électeurs. Elle exhorte ainsi les acteurs politiques à une mobilisation urgente pour restaurer l’ordre avant toute échéance électorale.

Un climat sécuritaire préoccupant
Port-au-Prince, le 25 mars 2025 – Alors que les gangs armés continuent d’étendre leur emprise, notamment dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince et dans l’Artibonite, l’OIDG juge impossible l’organisation d’élections crédibles. Elle met en garde contre les risques d’intimidation et de violences qui pourraient dissuader de nombreux citoyens de se rendre aux urnes.
L’organisation rejette également le projet de référendum constitutionnel envisagé par le gouvernement de transition. Elle estime qu’un tel processus, mené sans consensus national et dans un contexte de méfiance généralisée, risquerait d’aggraver la crise politique et sociale du pays.
Des propositions pour un processus électoral sécurisé
Face à cette situation, l’OIDG appelle à faire de la sécurité une priorité avant toute consultation populaire. Elle propose notamment un pacte de gouvernabilité sur 25 ans, visant à établir une vision commune du développement du pays et à garantir la mise en œuvre efficace des réformes institutionnelles.
L’organisation suggère également un système de vote mixte combinant le vote électronique sécurisé et des bureaux de vote situés dans des zones protégées. Elle plaide pour la participation de la diaspora haïtienne grâce à des dispositifs de vote à distance via les ambassades, les consulats ou un système en ligne sécurisé.
Un avenir électoral incertain
L’OIDG alerte sur les risques d’élections précipitées dans un climat de violence persistante, alors que la police peine encore à assurer le contrôle du territoire, malgré la présence d’une force étrangère de soutien.
La question demeure : quand et comment pourra se tenir le scrutin ? Si des démarches sont déjà entreprises pour la mise en place de la machine électorale, notamment avec la désignation des membres des BED et BEC, l’incertitude plane toujours.
Le gouvernement en place, qui doit remettre le pouvoir à des dirigeants élus en février 2025, fait face à une pression croissante alors que la crise sécuritaire complique toute perspective électorale.
Wideberlin Senexant
Vant Bèf Info (VBI)
Wowwwwww bon refleksyon sa se refleksyon moun asèvo. Atò nou pat prevwa sa obsèvatwa entènasyonal la sijere yo epi nou tjou ap chèche moun
poun’ akize kap kraze Ayiti poutan gen bagay menm lè etranje-a ta pwopoze nou fòk nou ta di non, siw pa renmen tèt ou se moun k’ap vin renmenw , ou renmen abiye byen bèl yon moun k’ap fèw kado ki respekte tèt li , lè l’ap fèw kado l’ap fèw kado yon bèl bagay , moun nan swiv ou renmen met bèl bijou si l’ap fèw kado depi se pa yon kokorat l’ap achte bijou ki gen nen figil’ poul’few kado , sak fe sa paske li wèw renmen tèt ou , li abitye wè janw konn bel …
Etranje-a fonksyone avèk nou an fonksyon de kalite moun li wè nou ye , an fonksyon de mantalitew .