Éducation : le Centre de réflexion et d’intervention aux droits de l’enfant lance un cri d’alarme aux autorités

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Port-au-Prince, le 6 septembre 2018.- À l’occasion de la rentrée des classes pour l’année académique 2018-2019, le Centre de réflexion et d’intervention aux droits de l’enfant (CRIDE) dit « constater que la situation socio-économique du pays est aussi lamentable que catastrophique ».

Logo du Centre de réflexion et d’intervention aux droits de l’enfant (CRIDE)

« La plupart des parents sont incapables de subvenir aux besoins primaires et vitaux de leurs progénitures », car la majorité des parents ignorent encore à quel saint se vouer, a soutenu le CRIDE dans un communiqué.

 

Fort de ce constat, ce dernier exhorte les autorités concernées, particulièrement le chef de l’État à tout mettre en oeuvre en vue de garantir une éducation saine et équitable à tous les enfants du pays conformément à la constitution de 1987 amendée.

 

Le CRIDE rappelle que « même pour la minorité qui reprend le chemin de l’école, la situation est plus que dramatique » notamment du côté de Martissant et de « Gran ravin » où la guerre des gangs fait rage dans ces quartiers au point que la vie des enfants est exposé au danger imminent.

 

Aussi, l’organisation en profite-t-elle pour « demander fermement aux autorités étatiques de prendre leur responsabilité afin de sécuriser la vie de nos enfants, une catégorie qui constitue l’unique espoir d’un pays en lambeau ».

 

Ce communiqué du CRIDE porte les signatures de Toussaint Charles et Jean Frander Orphée, respectivement président et secrétaire général de ladite organisation.

 

Vant bèf info (VBI)