Économie : Marriott Haïti, Best Western Premier et NH El Rancho s’en prennent à des déclarations de l’ex Président Michel Joseph Martelly

Getting your Trinity Audio player ready...

Port-au-Prince, le 5 septembre 2018.- La Société immobilière financière (SFI), la Carabimmo S.A. et la Turgeau developments S.A., toutes les 3 opérant en Haïti, ont désapprouvé des déclarations faites par l’ancien Président de la République Michel Joseph Martelly.

Selon ces déclarations, le fonds PetroCaribe aurait contribué au financement de la construction d’hôtels luxueux en Haïti, à savoir Best Western Premier et NH El Rancho, à Pétion-ville ainsi que l’hôtel Marriott à Port-au-Prince.

 

« La SIF tient à informer l’opinion publique nationale et internationale en général, les utilisateurs des réseaux sociaux et les acteurs de l’industrie du divertissement en particulier, que l’hôtel NH El Rancho n’a jamais obtenu un centime des fonds PetroCaribe… », a déclaré le président du Conseil de la SIF, Réginald Boulos qui a précisé « qu’aucun membre de la famille Martelly ne détient des actions à la SIF ».

Pour sa part, la Carabimmo S.A. a informé que « la construction et la mise en exploitation de l’hôtel Best Western Premier ont été possibles grâce au financement de banques locales qui elles aussi ont voulu promouvoir un projet créateur d’emplois et de richesses pour notre chère Haïti qui en a tant besoin ».

 

Le président du Conseil d’administration de la Carabimmo S.A., Christopher Handal dit « encourager toute enquête devant permettre de faire ressortir la vérité sur l’utilisation des fonds PetroCaribe ».

 

La Turgeau developments S.A., elle, propriétaire de l’immeuble opérant sous le label de l’hôtel Marriott établi à Port-au-Prince (Turgeau) a informé que « la famille Martelly ne fait partie ni directement ou indirectement de l’actionnariat de Turgeau developments S.A. ».

 

Dans un communiqué portant la signature de Marten Boute, la Turgeau developments S.A. dit « protester énergiquement contre la déclaration de l’ancien Président Michel Joseph Martelly qui, par son comportement désinvolte, met en péril un investissement de cette envergure dans un tel contexte ».

 

À rappeler que lors des émeutes de l’essence qui avaient éclaté notamment à Port-au-Prince, les 6, 7 et 8 juillet 2018, au moins un d’entre les hôtels susmentionnés a été la cible de quelques émeutiers qui protestaient contre la hause des prix du carburant.

 

Vant bèf info (VBI)