Économie : des chauffeurs de taximoto de Ouanaminthe dénoncent la rareté de l’essence

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Ouanaminthe, le 1e mars 2019.- Des centaines de chauffeurs de taximoto ont manifesté, hier 28 février, pour dénoncer la rareté de l’essence dans le département du Nord’Est.

Vue partielle du déroulement de la manifestation des chauffeurs de taximoto à Ouanaminthe (photo VBI)

Ils en ont profité pour critiquer notamment le comportement des responsables des stations-services qui encouragent la vente des produits pétroliers à des prix exorbitants. Ce, en accordant la possibilité aux détaillants de s’approvisionner en carburant afin de le revendre au détail sur le marché local.

Au cours de cette manifestation, les chauffeurs de taximoto ont demandé au Maire de Ouanaminthe, Luma Démétrius, et au vice-délégué de l’arrondissement de Ouanaminthe, Arold Joseph, de prendre les dispositions nécessaires en vue de corriger cette situation.

Les protestataires n’ont pas caché leur intention de commettre des actes de violence contre toute personne surprise en train de vendre des produits pétroliers dans les rues notamment à Ouanaminthe.

« C’est triste de constater que les stations-services de la commune ne veulent pas vendre de l’essence aux chauffeurs de taxis moto. Les responsables de ces stations-services préfèrent distribuer les produits pétroliers à ceux qui viennent l’acheter en grande quantité dans des récipients », ont déploré l’un des manifestants.

Des personnes en provenance de tous les secteurs d’activité à Ouanaminthe ont été remarquées dans la manifestation des chauffeurs de taximoto qui dénonçaient la rareté et la cherté des produits pétroliers sur le marché local.

Aussi, faut-il noter que lors des protestations baptisées « pays lock », le gallon d’essence se vendait à 750 gourdes à Ouanaminthe. Et, en dépit de la reprise des activités et du fonctionnement des stations-services, le gallon de gazoline se vend à 500 gourdes chez les détaillants.

Vant bèf info (VBI)