Drame à l’hôpital général: Rosemila Petit -Frère rejette d’un revers de main les accusations de Pierre Espérance
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Rosemila Sainvil Petit-Frère, ancienne mairesse de l’Arcahaie et militante des droits des femmes, sort de son silence. Après des accusations d’implication dans le drame survenu à l’hôpital général de la part de Pierre Espérance, directeur exécutif du Réseau National de Defense des Droits Humains, le 24 décembre dernier.
Port-au-Prince, le 31 décembre 2024.-
Pierre Espérance a affirmé que Rosemila Sainvil Petit-Frère aurait garanti au ministre de la Santé publique que la réouverture de l’Hôpital Général pouvait se faire en toute sécurité. Ces accusations ont été faites moins de trois heures après l’incident tragique qui a coûté la vie à trois personnes, dont deux journalistes.
L’ancienne mairesse de la cité du drapeau dénonce une manipulation dans l’affaire et la conclusion hâtive. Selon elle, aucune preuve ne peut être avancée pour étayer ces graves accusations. Elle rappelle que le ministre Duckenson Lorthé Blema avait annoncé depuis le 3 décembre son intention de rouvrir l’hôpital sous cachet d’ un cadeau de Noël, sans influence extérieure, a-t-elle expliqué.
- Rosemila Sainvil Petit-Frère se prononce en faveur d’une enquête pour faire le jour sur le drame*
Face à ce qu’elle considère comme une campagne de diffamation contre sa personne, Rosemila Sainvil Petit-Frère encourage l’ouverture d’une enquête par la Direction Centrale de la Police Judiciaire. Elle souhaite que la justice haïtienne rétablisse la vérité et protège sa dignité, en tant que femme politique et militante.
Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontées les femmes engagées dans la sphère publique en Haïti, souvent victimes de calomnies et de pressions venues de toute part, analyse-t-elle.
Rosemila Sainvil Petit Frère se dit, déterminée à défendre son honneur et appelle les entités judiciaires à se saisir du dossier pour que toute la lumière soit faite de manière impartiale.
À travers une vidéo postée sur les réseaux sociaux, l’ancienne mairesse dénonce sans réserve une campagne de diffamation orchestrée à son encontre par le défenseur des droits humains, Pierre Espérance. À bien comprendre Madame Petit Frère, elle ne va pas se laisser détruire, se propose de se défendre bec et ongles.
Jean Allens Macajoux
Vant Bèf Info ( VBI)